Contenus numériques consultables dans leur intégralité au sein de la Médiathèque de l'Ircam

Œuvre de
  • Clara Iannotta (compositeur)
Participants
  • Guillermo Anzorena (baryton)
  • Martin Nagy (ténor)
  • Andreas Fischer (basse)
  • Eric Chartier (percussion)
  • Neue Vocalsolisten

« Irene » est une de les villes que Marco Polo décrit à Kublai Kan dans le livre "Les villes invisibles" de Italo Calvino.
Différemment de les autres, on peut parler d'Irene seulement da l'extérieur, en imaginant quoi et comment peut être se trouver à l'intérieur d'elle.

« Irene è un nome di città da lontano, e se ci si avvicina cambia.
La città per chi passa senza entrarci è una, e un’altra per chi ne è preso e non ne esce; una è la città in cui s’arriva la prima volta, un’altra quella che si lascia per non tornare; ognuna
merita un nome diverso; forse di Irene ho già parlato sotto altri nomi; forse non ho parlato che di Irene. »

En partant depuis le sentiment de nostalgie qui transpire dans les mots de Calvino, j'ai essayé de créer une tension vers la voix qui passe à travers la stylisation de le mot jusqu'à se révéler complètement dans la dernière partie de la pièce.
Les voix et les percussions sont toujours sur le même niveau, ils créent un méta instrument dans le quel chacun est la caisse de résonance de l'autre.
Depuis le carillon du début de les percussions prend vie peu à peu l'articulation de le mot, un dialogue entre les voix que vont se multiplier et l'apparition progressif de les métaux résonants, jusqu' arriver au chorale hétéro polyphonique de la dernière partie de la pièce dans la quelle les voix réitèrent le nom de la ville.
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« Irene » is one of the cities that Marco Polo describes to Kublai Kan in the book « The invisibles cities » of Italo Calvino.
Differently from the others, it can talk about Irene just from the exterior, imagine what and how can be being on it.

« Irene è un nome di città da lontano, e se ci si avvicina cambia.
La città per chi passa senza entrarci è una, e un’altra per chi ne è preso e non ne esce; una è la città in cui s’arriva la prima volta, un’altra quella che si lascia per non tornare; ognuna
merita un nome diverso; forse di Irene ho già parlato sotto altri nomi; forse non ho parlato che di Irene. »

Starting by the feeling of nostalgia, which transpires in the words of Calvino, I tried to create a tension verse the voice. This tension passes through the stylization of the words until the real apparition of the voice in the last part oh the composition.
The voices and the percussions are always in the same plane, they create an méta-instrument in which everyone is the case of resonance oh everyone.
From the opening music box of the percussion, little by little the articulation of word takes place, a dialogue between the voices that multiply their self and the progressive apparition of the metals resonates, until the arrive of a chorale hétéro-poliphonic of the last part of the pièce where the voices reiterate the name of the city.