Pascal Michon : Quelques notes sur le rythme comme enjeu artistique, scientifique et philosophique depuis le milieu du XIXe siècle.

Emmanuel Amiot : Ce que les formalisations du rythme ont apporté aux mathématiques.

Certaines formalisations mathématiques de la notion musicale de rythme ouvrent des perspectives insoupçonnables. Le contexte des groupes cycliques ouvre des parallèles musicalement suggestifs avec le domaine des hauteurs, tandis que les problèmes de canons rythmiques ont permis d'ouvrir des brèches conséquentes dans la théorie mathématique des pavages. Comme le clame volontiers Moreno Andreatta, la musique retrouve une fonction prédominante dans le vieux Quadrivium, élargi aux sciences comtemporaines et maintenant on peut dire que "mathematica est exercitum musicae" sans trop forcer la… note.

Karim Haddad : Fragments de recherche et d'expérimentation : Eléments de réflexions autour de l'écriture rythmique d'Emmanuel Nunes

Mikhail Malt : Utilisation de systèmes dynamiques et des concepts de temps local et temps global avec le rythme comme élément émergent.

A partir d'une formalisation de la structure musicale, basée sur un système dynamique à états, j'aimerais questionner un ensemble de pièces composées entre 1992 et 2003. Outre l'idée de système dynamique, ces pièces se fondaient sur une vision de couches temporelles faisant émerger des couches rythmiques à des échelles diverses. Ce rythme compris comme la perception "structurée" de "salliances" dans le tissu de l'espace musical.