Des mondes possibles de Sasha J. Blondeau fait parcourir au quatuor Diotima six territoires sonores différents tout au long de la pièce. La formation du quatuor est alors totalement dépendante des géographies qu’elle traverse et si elle s’en affranchit parfois, c’est souvent au prix d’une lutte acharnée. Il y a les lieux hostiles, les lieux de pouvoir et de traque, les zones qui n’offrent aucun endroit où se cacher, et il y a les lieux qui ouvrent de nouvelles manières de se mouvoir mais aussi des lieux qui sont autres — lieu du bord, de la limite — où l’étrangeté peut devenir un chez-soi.