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"Avec Branenwelten 6, j'ai voulu aller dans une direction où la séparation des couches musicales entre l'instrument d'un coté et l'électronique de l'autre est supprimée, et où tous les sons (sons traités inclus) viennent de l'instrument même. Ce n'ai qu'un début, mais beaucoup de conséquences s'imposent, tant sur le plan technique que sur le plan musical et esthétique…

A l’instar de Pierre Boulez et de Peter Eötvös, Robert HP Platz est à la fois compositeur et chef d’orchestre. Ses maîtres sont Wolfgang Fortner, Karlheinz Stockhausen et Francis Travis pour la direction d’orchestre. Lauréat de la fondation Heinrich-Strobel du Südwestfunk, il poursuit sa formation aux Etats-Unis et à Paris (Ircam). Son œuvre est à la fois dédiée à la musique d’ensemble, d’orchestre, et à la scène, comme en témoigne Verkommenes Ufer sur textes de Heiner Müller (1983-1986) et le théâtre musical Dunkles Haus. L’art de concevoir chaque nouvelle composition comme la partie d’une seule œuvre unitaire est la signature du compositeur ; ce dernier emploie volontiers le terme de « polyphonie de forme » pour désigner toute sa démarche créatrice.
A la tête de l’ensemble Köln pendant vingt ans puis invité par les ensemble Modern, Klangforum Wien et par de nombreux orchestres allemands, il crée des œuvres de Bussotti, Kagel, Scelsi, Xenakis ou encore de Klaus Huber. Il s’engage aussi pour la musique de son temps comme directeur artistique du Festival Schreyahner Herbst et par l’enseignement de la composition (Musikhochschule de Maastricht, résidence et séminaires à Darmstadt, au Japon, Mexico et aux Etats-Unis).