L’installation prend comme argument la continuité de l’écoulement du temps et son opposé, - « l’instant fatal » - comme discontinuité événementielle de rupture. Ainsi le temps est perçu sous sa double identité de phénomène continu et discret. De cette opposition résulte la notion d’attente, attente de « l’instant fatal », incertain, prenant place au sein d’un climat méditatif et venant le perturber.
L’instant fatal est ici celui de la chute, réminiscence qui emplit nos rêves et nos songes et donne vie aux mythes dont celui de la chute de l’ange - celui qui a perdu l’usage de ses ailes - est une incarnation.
Les ailes nous manquent, mais nous avons toujours assez de force pour tomber rapporte Claudel dans ses « Positions et Propositions ».