James Wood Ă©tudie la composition avec Nadia Boulanger Ă Paris de 1971 Ă 1972, avant dâintĂ©grer lâUniversitĂ© de Cambridge pour Ă©tudier lâorgue jusquâen 1975. Il Ă©tudie ensuite la direction dâorchestre et la percussion Ă la Royal Academy of Music Ă Londres de 1975 Ă 1976.
Il dirige la Schola Cantorum dâOxford de 1977 Ă 1981 et il fonde en 1981 le New London Chamber Choir quâil dirige pendant vingt-six ans et avec lequel il rĂ©alise de nombreux enregistrements dâĆuvres de musique contemporaine et de la Renaissance. Il enseigne la percussion Ă Darmstadt entre 1982 et 1994 et fonde le Centre for Microtonal Music de Londres et son ensemble le Critical Band quâil dirige de 1990 Ă 1994.
Il a Ă©tĂ© invitĂ© en tant que chef Ă diriger de nombreux ensembles, en particulier Musikfabrik, le London Sinfonietta, lâEnsemble intercontemporain et Champ dâAction. Il a Ă©galement dirigĂ© de nombreux chĆurs de chambre tels que le RIAS Kammerchor, le Netherlands Chamber Choir, Cappella Amsterdam, le Latvian Radio Choir, lâHelsinki Chamber Choir, le Collegium Vocale Gent et Vocalconsort Berlin, dans un rĂ©pertoire couvrant la pĂ©riode du XVe siĂšcle Ă nos jours.
En 2002, il dirige le Netherland Radio Choir au Concertgebouw dâAmsterdam dans la crĂ©ation mondiale des Engel-Prozessionen de Stockhausen, Ćuvre quâil reprend en 2011 avec Cappella Amsterdam et lâEstonian Philharmonic Chamber Choir dans le cadre de la crĂ©ation mondiale scĂ©nique par lâOpĂ©ra de Cologne de lâintĂ©grale de Sonntag aus Licht.
En tant que compositeur, James Wood Ă©crit pour tous les genres de musique et en particulier pour la percussion.
Il a reçu des commandes des Proms de Londres en 1989 pour sa piÚce orchestrale Oreion, pour grand orchestre et en 1995 pour Two men meet, each presuming the other to be from a distant planet, un concerto pour percussion et vingt-quatre instruments.
Il sâintĂ©resse Ă©galement Ă la conception et Ă la construction de nouveaux instruments et Ă partir du milieu des annĂ©es 1990 au travail sur lâĂ©lectronique : en 1996, il reçoit une commande de lâIrcam, Mountain Language, pour cor des Alpes, cloches de vache, clavier midi et Ă©lectronique*.* Cela marque le dĂ©but dâune sĂ©rie de piĂšces avec Ă©lectronique, parmi lesquels SĂ©ance (1996), pour soprano solo, vibraphone MIDI, chĆur et Ă©lectronique, JĂŽdo (1998-1999), une Ćuvre de thĂ©Ăątre musical pour percussion, soprano et Ă©lectronique et Autumn Voices (2001), pour violon et Ă©lectronique .
Son premier opĂ©ra Hildegard (2002-2006), commandĂ© par le New London Chamber Choir et Champ dâAction, et dont le livret est composĂ© dâun patchwork de textes et de lettres dâHildegard von Bingen et de textes bibliques et mĂ©diĂ©vaux, a Ă©tĂ© conçu pour ĂȘtre exĂ©cutĂ© dans des abbayes et cathĂ©drales et a Ă©tĂ© jouĂ© au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Belgique.
Son second opĂ©ra, Gulliver (2011-2014), sur un livret de Paul Griffiths, commandĂ© par lâensemble Insomnio et le Fonds Eduard Van Beinum, est basĂ© sur le roman de Jonathan Swift Gulliverâs Travels.
Pendant la composition de son dernier opĂ©ra, il a Ă©galement Ă©crit plusieurs nouvelles Ćuvres pour percussion, notamment une Ćuvre de trente-cinq minutes pour ensemble de percussions, Cloud-Polyphonies, commandĂ©e par un consortium dâuniversitĂ©s amĂ©ricaines.
De 2008 Ă 2011, il a entrepris la reconstruction des deux voix manquantes du Cantiones Sacrae Liber Secundus (1603) du compositeur italien Carlo Gesualdo. Ce travail a abouti Ă lâenregistrement intĂ©gral du Liber Secundus par le Vocalconsort Berlin. Paru chez Harmonia Mundi en 2013, le disque a reçu le prix ECHO Klassik dans la catĂ©gorie « enregistrement de lâannĂ©e pour chĆur ».
James Wood a reçu le prix Lili Boulanger Memorial (1979), le Gemini Fellowship pour la composition (1993), lâArts Foundation Fellowship pour la composition Ă©lectroacoustique (1996) et le Prix de la Foundation Holst (1996).