Vous constatez une erreur ?
NaN:NaN
00:00
Bien que les orgues à bouche d’extrême orient soient connus et décrits en occident depuis au moins le début du XVIIe siècle, il faut attendre la fin du XVIIIe siècle pour que les facteurs d’orgue occidentaux utilisent effectivement l’anche libre. La recherche de l’expressivité semble avoir présidé à l’introduction de ces nouveaux jeux, en raison d’une propriété fondamentale de l’anche libre : l’intensité du son peut varier alors que sa hauteur mélodique reste fixe. En France, après une tentative d’orgue expressif par le toucher, citée mais non documentée, de Sébastien Erard à la fin du XVIIIe siècle, c’est à Grenié que revient la primeur de l’orgue à anches libre vers 1811. À sa suite, tous les grands facteurs parisien du XIXe siècle (Cavaillé-Coll, Daublaine, Merklin, Suret, Abbey, Gadault, Stoltz, etc.) introduiront des jeux à anches libres dans leurs instruments. Les contributions d’Aristide Cavaillé-Coll, Sébastien Érard et John Abbey, Marie-Pierre Hamel et Cosyn, particulièrement significatives, sont étudiées. Mais le véritable développement industriel de l’orgue expressif porte sur les orgues sans tuyaux, comme l’harmonium de Debain. Vers la fin du XIXe les tuyaux à anches libres sont entièrement passés de mode et ont quasiment disparus. Cette communication présente un aperçu historique, technique et esthétique de la brève existence des anches libres dans l’orgue romantique parisien.
28 octobre 2024 00:43:48
28 octobre 2024 00:42:30
28 octobre 2024 01:11:50
Vous constatez une erreur ?
1, place Igor-Stravinsky
75004 Paris
+33 1 44 78 48 43
Du lundi au vendredi de 9h30 à 19h
Fermé le samedi et le dimanche
Hôtel de Ville, Rambuteau, Châtelet, Les Halles
Institut de Recherche et de Coordination Acoustique/Musique
Copyright © 2022 Ircam. All rights reserved.