Le fantastique du point de vue de l’acteur, du matériau textuel, de l’écriture scénique et musicale, a été travaillé dans cet atelier inédit, organisé par la metteuse en scène Anne Monfort en complicité avec la compositrice Núria Giménez Comas et avec le festival L’univers des mots de Conakry en Guinée. Comment sortir d’une vision linéaire de l’histoire avec des fantômes, des traces, des échappées où la temporalité et les géographies se recomposent ? Le corpus expérimenté est celui des écritures francophones féminines qui déplient les lisières des oppositions binaires – visible/invisible, diurne/nocturne, vivant/mort. Les textes des autrices Gaëlle Bien-Aimé et Dodji do Rego sont mis en musique par quatre compositeurs et compositrices, et travaillés par un groupe d’acteurs du Conservatoire d’art dramatique et avec la compagnie day-for-night.
Encadrement pédagogique
Anne Monfort metteuse en scène
Núria Giménez Comas compositrice
Dionysios Papanikolaou, Manuel Poletti réalisateurs en informatique musicale Ircam
Laure Bachelier-Mazon dramaturge
Amélie Thérésine chercheuse spécialistede la fabrique de l’écriture francophone
Serge Lacourt diffusion sonore Ircam
Judith Henry, Alexandre Prince, Jean-Baptiste Verquin comédien·ne·s de la compagnie day-for-night
Clémence Coullon Myriam Fichter, Olenka Ilunga, Eva Lallier Juan, Padrig Vion étudiant·e·s du Conservatoire national supérieur d’art dramatique
Avec la participation de Clara Lloret, élève au Conservatoire Edgar-Varèse Musique et Danse de Gennevilliers
Créations des compositeur·ice·s stagiaires Lanqing Ding, Damián Gorandi, Mireia Pellisa Martín, Baptiste Ruhlmann
sur les textes Port-au-Prince et sa douce nuit de Gaëlle Bien-Aimé et Praia Do Eldorado de Dodji Do Rego