violoncelle, alto, violon II, violon
Allemagne, Badenweiler
le Quatuor Emerson.
L’œuvre, en un seul mouvement et d’une durée d’une demi-heure, concilie un caractère anguleux, acerbe et des élans vers une nouvelle fluidité. Par cette opposition – présentée parfois simultanément –, le quatuor exerce une grande part de sa fascination. Le climat prédominant dans le Neuvième quatuor à cordes est celui de « l’impetuoso ». Des passages lyriques intercalés occasionnellement passent comme des ombres blanches, éphémères et furtives. Elles se transforment presque imperceptiblement en tensions expressives ou se confrontent, en césures brusques, à des conglomérats de notes menaçants. L’énergie sonore et rythmique, ainsi que sa puissance, peuvent temporairement évoquer une tonalité où affleurent les réminiscences d’un travail motivique. Cependant, ce ne sont pas les éléments cruciaux de la pièce, même s’ils sont liés au désir du compositeur d’accéder à une nouvelle fluidité du langage ; depuis longtemps déjà les alternatives comme tonalité/atonalité ou tradition/avant-garde ne constituent plus pour Wolfgang Rihm de véritables points de divergence. Ce qui est déterminant dans le Neuvième quatuor à cordes, c’est l’élan continu des idées où les énergies jaillissent comme des gerbes d’éclairs et conduisent à des formulations éclatantes.
Ceci est un extrait. La version complète est disponible à la médiathèque de l'IRCAM.
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