Cette pièce se veut en quelque sorte, le produit d'une rencontre archi-significative avec le pianiste Marc Couroux. Tous deux nous partagions, avec sorte d'urgence, la nécessité d'intégrer des éléments d'écriture susceptibles de renouveler le rapport entre l'interprète et le compositeur.
Conçue à l'origine pour se développer de l'intérieur, en phases ou versions successives toutes pouvant, au choix, être exécutées comme la représentation symbolique d'une étape de développement.
À cet effet, mon intention initiale consistait à envisager une architectonique interne rhizomatique, c'est-à-dire en « plateaux », ou régions continues d'intensité svibrant sur elles-mêmes , au potentiel de développement infini, évitant toutefois toute orientation sur un « automate central », sur un point culminant ou versun point extérieur.
Plus poétiquement, tenter au moins de marquer d'une balise cette intention. Échapper d'une façon créative à cette logique binaire de la culmination. Nier, du moins en principe, ce stéréotype d'articulation, constituante idéologique de l'art musical occidental, auquel j'ai de moins en moins envie deme référer.