Dans le prolongement des Improvisations pour flûte seule de 1961, Satyres poursuit l'exploration des ressources sonores de la flûte, cette fois mariée à elle-même en un contrepoint alternativement libre et déterminé, où l'on retrouve les figures essentielles des neumes monodiques enrichis de l'apport des sons multiples. Les deux voix, parfois mêlées, parfois autonomes, sont mises en relation d'écoute, une certaine part de liberté étant laissée à la réaction immédiate des exécutants l'un par rapport à l'autre.