\r\nLa première génération qui entre de plein droit dans la base est donc celle constituée par John Cage, Olivier Messiaen ou encore Elliott Carter.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Contenus\u003C/h3>\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLes données sont progressivement mises à jour depuis juillet 2007, en remplacement de celles de l’ancienne version de la base, développée entre 1996 et 2001 par Marc Texier. L’information peut donc être incomplète pour certains compositeurs non encore traités : dans ce cas l’indication « ! Informations antérieures à 2002 » apparaît en haut de page. Pour tous les autres documents, la date de dernière mise à jour est indiquée en haut de page.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Mises à jour et nouvelles entrées\u003C/h3>\r\n\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">Les mises à jour se font compositeur par compositeur. Pour un compositeur donné, sont systématiquement revus ou créés les documents suivants :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>la biographie\u003C/li>\r\n \u003Cli>le catalogue exhaustif de ses œuvres (y compris, si possible, les œuvres disparues, retirées ou posthumes)\u003C/li>\r\n \u003Cli>une liste de ressources bibliographiques, discographiques et internet,\u003C/li>\r\n \u003Cli>des éventuels documents attachés (Parcours de l’œuvre, interviews, analyses, notes de programme etc.)\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLa définition des priorités de mises à jour et nouvelles entrées des compositeurs s’opèrent suivant une méthodologie basée sur l’observation de la vie culturelle européenne :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>Avant chaque saison, nous relevons les programmations à venir des principaux festivals, institutions et ensembles musicaux européens investis dans le domaine de la création musicale. Cette observation s’opère par cercles concentriques en partant de l’activité propre de l’Ircam (année n-2), puis de celle des partenaires privilégiés (année n-1) jusqu’aux grandes institutions et festivals européens de création (année n) ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Chaque compositeur est crédité de points en fonction de l’importance et de l’intensité de l’activité musicale le concernant. Ce classement permet de définir les priorités pour chaque trimestre ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Si un compositeur n’a pas obtenu assez de points pour figurer dans les priorités, il cumule ceux-ci sur le trimestre suivant ; et ainsi remonte progressivement dans la liste des priorités.\u003C/li>\r\n \u003Cli>Une fois mis à jour, les documents attachés à un compositeur sont valables trois ans, après lesquels le processus décrit ci-dessus reprend.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\t\r\n\r\n\u003Ch3>Erreurs ou omissions\u003C/h3>\t\r\n\t\t\t\t\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nSi la mise à jour est déjà effectuée (date postérieure à juin 2007) : nous invitons les musicologues, les compositeurs (ou leur éditeur) à nous signaler toute erreur ou omission importante. Elle sera corrigée, dans la mesure du possible, au cours du trimestre suivant. De même, nous les invitons à nous faire connaître leurs œuvres nouvelles, en mentionnant tous les éléments nécessaires à la création d’une fiche œuvre nouvelle.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\t\t\r\nSi la mise à jour n’est pas encore effectuée (indication : « mise à jour à venir ») : Les compositeurs peuvent nous signaler des erreurs ou omissions importantes. Ces indications seront prises en compte au moment de la mise à jour à venir. Un compositeur peut également demander le retrait de sa biographie dans l’attente de la mise à jour.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nPour cela : \u003Ca href=\"mailto:brahms-contenu[at]ircam[dot]fr\">écrire\u003C/a> à l’administrateur de publication\r\n\u003C/p>\r\n",{"id":14,"url":15,"titleFr":16,"titleEn":11,"contentFr":17,"contentEn":11},"a3cd05aa-3447-487a-b4fc-213ba0f77e6b","/copyrights/","Mention Légale","La reproduction de contenus de ce site Web, en tout ou partie, est formellement interdite sans la permission écrite de l'Ircam. Les textes, images, logos, codes sources sont la propriété de l'Ircam, ou de détenteurs avec lesquels l'Ircam a négocié les droits de reproduction à sa seule fin d'utilisation dans le cadre du site Brahms. Tout contrevenant s'expose à des poursuites judiciaires. ",{"id":19,"url":20,"titleFr":21,"titleEn":11,"contentFr":22,"contentEn":11},"9162642e-ea99-48c3-8d3b-2dc2a3f8ba45","/repertoire/about/","Projet Répertoire Ircam","\u003Cp>Le Projet Répertoire Ircam est une collection d’analyses musicales en ligne d’environ 70 œuvres crées à l’Ircam et considérées comme représentatives de la culture de l’institut tant sur le plan artistique que technologique.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Ce projet a débuté en 2006-2008 avec la création d’outils auteurs mises en œuvre par le département Interfaces Recherche/Création en collaboration avec le secteur recherche de l’institut. Les premières analyses ont été mises en ligne fin 2010 et il est prévu que la collection s’élargisse à un rythme de deux ou trois nouvelles analyse par an.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Plusieurs objectifs sont poursuivis par ce projet :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>faire connaître les œuvres produites à l’Ircam à un public plus large,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>montrer la relation entre l’idée musicale et les technologies utilisés,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>identifier les nouveaux éléments du vocabulaire musical qui émergent à travers ces œuvres,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>offrir un support d’information aux interprètes.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>Chaque analyse est structurée en trois parties :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Col>\r\n\t\u003Cli>description générale de l’œuvre,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>analyse des extraits de l’œuvre avec mise en relation de l’idée musicale et de l’écriture électronique,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>la liste de ressources spécifiques (type de problème musical abordé, technologies utilisées, œuvres abordant le même type de problématique) et générales (biographique, historique, technique).\u003C/li>\r\n\u003C/ol>\r\n\r\n\u003Cp>Les analyses seront également mises en relation avec :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>Brahms : une base de données encyclopédique en ligne de compositeurs de musique contemporaine de toutes les nationalités dont les œuvres ont été créées après 1945. Cette base contient actuellement environ 600 références. Pour chaque compositeur, il y a une partie biographique accompagnée des sources d’information, et une autre partie qui situe l’orientation esthétique, les phases principales et le contexte historique de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Images d’une œuvre : une collection des interviews filmés des compositeurs.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Sidney : une base de données qui contient les éléments techniques (programmes informatiques, sons etc. ) nécessaires pour l’exécution de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>A plus long terme, les analyses des nouvelles œuvres créés à l’Ircam viendront se rajouter au corpus donné dans l’annexe citée ci-dessus.\u003C/p>",{"data":24},{"personBySlug":25},{"firstName":26,"lastName":27,"privateState":28,"biographyDate":29,"resume":30,"resumeEn":31,"resources":32,"catalogueSource":33,"manualUpdateDate":34,"documents":11,"photo":35,"copyrights":37,"slug":38,"hasArticles":39,"type":40,"hasWorks":41,"hasBiography":41,"hasWorkcourse":41,"workcourse":42,"hasAnalyses":39,"hasBooks":39,"hasMonographs":39,"hasPartitions":39,"hasFloraAudios":39,"hasAudios":41,"hasVideos":39},"Hans","Zender","valid","2014-05-06T00:00:00.000Z","Compositeur et chef d'orchestre allemand né le 22 novembre 1936 à Wiesbaden et mort le 23 octobre 2019 à Meersburg, Allemagne.","German composer and conductor born 22 November 1936 in Wiesbaden, died 23 October 2019 in Meersburg, Germany.","\u003Ch4 id=\"bibliographie\">Bibliographie\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Nicholas COOK, Peter JOHNSON, Hans ZENDER, \u003Cem>Theory into practice: Composition, performance and the listening experience\u003C/em>, Leuven University Press, Collected writings of the Orpheus Intitute, 1999, 119 pages.\u003C/li>\u003Cli>Stefan DREES, « Des Widerspenstigen Zähmung – Hans Zenders Auseinandersetzung mit Hugo Ball in \u003Cem>Cabaret Voltaire\u003C/em> » (2001-2002), in Musik- Konzepte Sonderband XI/ 2013, pp. 23-46.\u003C/li>\u003Cli>Marik FROIDEFOND, Pierre MICHEL, Jörn Peter HIEKEL, \u003Cem>Unité-Pluralité, La musique de Hans Zender\u003C/em>, Actes du colloque de Strasbourg 2012, éditions Hermann, collection « GREAM », 2015.\u003C/li>\u003Cli>Franz GERHARDT, « Gegenstrebige Harmonik. Über Hans Zenders harmonisches Ordnungssystem », in Jörn Peter HIEKEL, Orientierungen. Wege im Pluralismus der Gegenwartsmusik (Veröffentlichungen des Instituts für Neue Musik und Musikerziehung, vol. 47), Mayence, Schott, 2007.\u003C/li>\u003Cli>Wilffried GRUHN, article « Hans Zender », in Komponisten der Gegenwart (KDG), 12\u003Csup>e \u003C/sup>édition, juillet 1997.\u003C/li>\u003Cli>Werner GRÜNZWEIG, Jörn Peter HIEKEL et Anouk JESCHKE, \u003Cem>Hans Zender – Vielstimmig in sich,Hofheim\u003C/em>, Wolke, 2008.\u003C/li>\u003Cli>Franziska THRON, \u003Cem>Aspekte des Musikdenkens Hans Zenders – Musiktheoretische und philosophische Hintergründe\u003C/em>, Saarbrücken, VDM Verlag Dr. Müller, 2008.\u003C/li>\u003Cli>Robert HASEGAWA, « \u003Cem>Gegenstrebige\u003C/em> \u003Cem>Harmonik\u003C/em> in the Music of Hans Zender », \u003Cem>Perspectives of new music\u003C/em>, 49 (hiver 2011) n°1, pp. 207-234.\u003C/li>\u003Cli>Håvard HENGE, « Musik als Gedicht-Kritik – Hans Zenders \u003Cem>Hölderlin\u003C/em> \u003Cem>lesen I\u003C/em> (1979) », in Musik- Konzepte Sonderband XI/ 2013, pp. 47-55.\u003C/li>\u003Cli>Jörn Peter HIEKEL, article « Hans Zender », in Musik in Geschichte und Gegenwart (MGG), vol. 17 (Vin-Z), p. 1430-1432.\u003C/li>\u003Cli>Jörn Peter HIEKEL, « Einfachheit, Erstaunen und Widersprüchlichkeit. Tendenzen kultureller Entgrenzung in der Musik von Hans Zender », in Christian UTZ, \u003Cem>Musik\u003C/em> \u003Cem>und Globalisierung.\u003C/em> \u003Cem>Zwischen kultureller Homogenisierung und kultureller Differenz\u003C/em>, Saarbrücken, Pfau Verlag, 2007, p. 79-94.\u003C/li>\u003Cli>Pierre MICHEL, « Analyse einiger früher Werke Hans Zenders der Jahre zwischen 1963 und 1978 unter besonderer Berücksichtigung rhythmischer und formaler Fragen », in Musik-Konzepte Sonderband XI/ 2013, pp.56-69.\u003C/li>\u003Cli>Rainer NONNENMANN, « Pluralismus als Schicksal. Der Komponist, dirigent un musiktheoretiker Hans Zender und die Darmstädter Ferienkurse », in \u003Cem>MusikTexte\u003C/em> n°164, février 2020, p.55-61\u003C/li>\u003Cli>Rainer PETERS, « Eine klingende Archäologie des Bewusstseins. Hans Zenders Logos Fragmente decken die geistigen Grundlagen unserer Zivilisation auf », \u003Cem>Neue Zeitschrift für Musik\u003C/em>, n°174, 2013, pp. 44-49.\u003C/li>\u003Cli>Peter REVERS, « Hans Zender : \u003Cem>Furin\u003C/em> \u003Cem>No Kyô\u003C/em> », in Wolfgang GRATZER, \u003Cem>Nähe\u003C/em> \u003Cem>und Distanz. Nachgedachte Musik der Gegenwart\u003C/em>, Hofheim, Wolke, 1996, pp. 213-222.\u003C/li>\u003Cli>Dörte SCHMIDT, « Wegkarte für Orpheus? Historische und kulturelle Fremdheit in \u003Cem>Chief Joseph\u003C/em> von Hans Zender », in Jörn Peter HIEKEL, \u003Cem>Orientierungen. Wege im Pluralismus der Gegenwartsmusik\u003C/em>, (Veröffentlichungen des Instituts für Neue Musik und Musikerziehung Darmstadt, Band 47), Mayence, Schott 2007, pp. 151-160.\u003C/li>\u003Cli>Ulrich TADDAY, \u003Cem>Hans Zender\u003C/em>, Musik-Konzepte Sonderband*,* Munich, 2013.\u003C/li>\u003Cli>Volker WACKER, « Hans Zenders Oper \u003Cem>Stephen Clima*\u003Cem>x\u003C/em>\u003C/em>.*Betrachtungen und Aspekte », in \u003Cem>Musiktheater im 20. Jahrhundert\u003C/em>, « Hamburger Jahrbuch für Musikwissenschaft » (10), Hambourg, Laaber, 1988, pp. 239-258.\u003C/li>\u003Cli>Martin ZENCK, « Zahl, Zeit und Ziel – Hans Zender hört, spielt und liest für seine “Re-Composition” Beethovens \u003Cem>33 Veränderungen über einen Walzer von Anton Diabelli\u003C/em> », in Musik-Konzepte Sonderband XI/ 2013, pp.106-129.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, \u003Cem>Wir steigen niemals in denselben Fluß\u003C/em>, ed.Herder, Freibur, 126 pages.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, \u003Cem>Die Sinne denken\u003C/em>. \u003Cem>Texte zur Musik 1975-2003\u003C/em> (édité par J-P. Hiekel), Wiesbaden, Breitkopf & Härtel, 2004. (voir notamment : “Gegenstrebige Harmonik”)\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, \u003Cem>Vergleich der rhythmischen Entwicklung der neuen Musik mit dem rhythmischen Denken des 14./15. Jahrhunderts in besonderem Hinblick auf die Anwendung der Isorhythmie bei Fortner\u003C/em> ; Examensarbeit Musikhochschule Freiburg, 1955.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, « Messiaen et l’esprit "haïku" », traduction française in « Hommage à Olivier Messiaen », Programme de la Cité de la Musique, 3-5 décembre 1998, pages 19 à 29, traduction française de Hélène Chen-Ménissier. L’original de 1992 est intitulé : « Messiaen und das Haiku-Denken », repris dans \u003Cem>Die Sinne denken\u003C/em>, pp. 47-52.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, « Wegekarte für Orpheus ? Über nichtlineare Codes der Musik beim Abstieg in ihre Unterwelt », article de 1999 repris dans \u003Cem>Die Sinne denken\u003C/em>, p. 89-94.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, « Gegenstrebige Harmonik », 2000/2002, in \u003Cem>Die Sinne denken\u003C/em>, pp. 95-135. \u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, « Zu meinem Zyklus \u003Cem>Hölderlin lesen\u003C/em> », in Dorothea REDEPENNING/Joachim STEINHEUER, \u003Cem>Mnemosyne – Zeit und Gedächtnis in der Neuen Musik\u003C/em>, Saarbrücken, Pfau, 2006, pp. 26-40.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, « Das Eigene und das Fremde - Gedanken zur meiner Oper \u003Cem>Chief\u003C/em> \u003Cem>Joseph\u003C/em>”, in Christian UTZ, \u003Cem>Musik und Globalisierung. Zwischen kultureller Homogenisierung und kultureller Differenz\u003C/em>, Saarbrücken, Pfau Verlag, 2007, pp. 95-102. Repris dans le recueil \u003Cem>Waches\u003C/em> \u003Cem>Hören\u003C/em>, voir ci-après.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, « Was ist spirituelle Musik? »\u003Cem>,\u003C/em> \u003Cem>Sinnbildungen\u003C/em>\u003Cem>.\u003C/em> \u003Cem>Spiritualität in der Musik heute\u003C/em>, Jörn Peter Hiekel (éd.), Mayence, Veröffentlichungen des Instituts für Neue Musik und Musikerziehung Darmstadt, vol. 48, 2008.\u003C/li>\u003Cli>Hanz ZENDER, « Verschiedene Wege, über Wahrnehmung zu sprechen », in: \u003Cem>Hören & Denken. Neue Musik und Philosophie,\u003C/em> édité par Marion Demuth et Jörn Peter Hiekel, Mayence : Schott Music 2011, pp. 107-111.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, « Zimmermann, l’alternative », in Pierre MICHEL, Heribert HENRICH et Philippe ALBÈRA, \u003Cem>Regards croisés sur Bernd Alois Zimmermann\u003C/em>, Actes du colloque de Strasbourg 2010, Genève, Contrechamps, 2012, pp. 15-20.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, « Ein Heer von Gestalten – Hans Zender im Gespräch mit Johannes Picht », in Notice du CD Hans ZENDER \u003Cem>33 Veränderungen über 33 Veränderungen\u003C/em>, Ensemble Modern Medien/HR2 Kultur, EMCD –020, 2013.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, \u003Cem>Waches\u003C/em> \u003Cem>Hören – Über Musik\u003C/em>, édité par Jörn Peter HIEKEL, Munich, Carl Hanser Verlag, 2014. Ce nouveau recueil comprend plusieurs textes récents parmi lesquels : « Musik verstehen », « Ausgehend von Hölderlin », « Logos-Fragmente », « Spirituelle Musik », « Musik-Sprache-Logos ».\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, \u003Cem>Essais sur la musique\u003C/em>, (édités par Pierre Michel et Philippe Albéra, traduits par Martin Kaltenecker et Maryse Staiber), Genève, Contrechamps, 2016.\u003C/li>\u003Cli>Numéro spécial de la revue “Neue Zeitschrift für Musik”, 6, November-Dezember 2011.\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Vom\u003C/em> \u003Cem>Zusammenspiel des Denkens und der Töne.\u003C/em> \u003Cem>Zum\u003C/em> \u003Cem>Komponieren Hans Zenders\u003C/em>, in Neue Zeitschrift für Musik, H. 6/2011, pp. 20–23.\u003C/li>\u003Cli>« À propos de la musique de Hans Zender », in \u003Cem>Hans Zender\u003C/em>, Wiesbaden, Breitkopf & Härtel, 2012, traduction française : GB Consulting.\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>« Der logische Verstand ist unfähig, die Welt als Gesamtheit zu erfassen\u003C/em> \u003Cem>». Die Ausfaltung von Widersprüchlichkeiten in Hans Zenders Musiktheaterwerken,\u003C/em> in \u003Cem>Hans Zender,\u003C/em> \u003Cem>Munich,\u003C/em> Musik-Konzepte, 2013, pp. 70–91.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"discographie\">Discographie\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Hans ZENDER, Dialog mit Haydn / Issei no Kyo / Nanzen no Kyo, Bundesjungenorchester, Hans Zender (dir.), WDR Sinfonieorchester Koeln, Johannes Kalitzke (dir.), CD WERGO 73392, 2017.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, \u003Cem>33 Veränderungen über 33 Veränderungen\u003C/em>, Ensemble Modern, Hans Zender (dir.), CD Ensemble Modern Medien 2013, EMCD–020.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, \u003Cem>logos-fragmente (Canto IX)\u003C/em>, SWR Vokalensemble Stuttgart, SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, Emilio Pomàrico (dir.), CD WERGO 67652, 2013.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, \u003Cem>Cabaret Voltaire, Mnemosyne – Hölderlin lesen IV\u003C/em>, Klangforum Wien, Salome Kammer (voix), Hans Zender (dir.), CD Kairos 0012522, 2006.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER , \u003Cem>Shir\u003C/em> \u003Cem>Hasirim- Lied der Lieder (Canto VIII),\u003C/em> Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, SWR-Vokalensemble Stuttgart , Sylvain Cambreling (dir.), CD Kairos 0012612, 2006.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, \u003Cem>Schubert-Chöre I-IV\u003C/em>, Chor, Bamberger Symphoniker, Jonathan Nott (dir.), CD Tudor 7131, 2004.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, \u003Cem>Schuberts\u003C/em> \u003Cem>Winterreise\u003C/em>, Klangforum Wien, Christoph Prégardien (ténor), Sylvain Cambreling (dir.), CD Kairos 0012002, 2002.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, \u003Cem>Music to hear, Litanei, Muji no kyō, Fūrin no kyō,\u003C/em> Klangforum Wien, Hans Zender (dir.), CD Kairos 0012262KAI, 2001.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, \u003Cem>Lo-Shu II, II, II et VII\u003C/em>, musikFabrik, Helen Bledsoe (flûte), Hans Zender (dir.), CDD cpo 999 771-2, 2001.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, \u003Cem>Hölderlin\u003C/em> \u003Cem>lesen I-III\u003C/em>, Arditti Sting Quartet, Salome Kammer (voix), CD Auvidis Montaigne, MO 782094, 1999.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, \u003Cem>Schuberts\u003C/em>Winterreise, Ensemble Modern, Hans Peter Blochwitz (ténor), Hans Zender (dir.), CD RCA-Victor Red Seal, 1995.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"liens-internet\">Liens Internet\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Éditions Boosey & Hawkes, \u003Ca href=\"http://www.boosey.com/pages/cr/composer/composer_main.asp?composerid=2725\">http://www.boosey.com\u003C/a> \u003C/li>\u003Cli>Éditions Breitkopf & Härtel, \u003Ca href=\"https://www.breitkopf.com/composer/1104/hans-zender\">http://www.breitkopf.com\u003C/a> \u003C/li>\u003Cli>Universal Edition, \u003Ca href=\"http://www.universaledition.com/truman/en_templates/paste.php3?template=werk_list&komp_uid=797\">http://www.universaledition.com\u003C/a>\u003Ca href=\"http://www.universaledition.com/hans-zender-797\"> \u003C/a>\u003C/li>\u003Cli>UTV(atelier-concert Hans Zender autour du cycle Lo-Shu), Labex GREAM/Université de Strasbourg*,* \u003Ca href=\"http://utv.unistra.fr/video.php?id_video=434\">http://utv.unistra.fr/video.php?id_video=434\u003C/a>\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Cp>\u003Cem>(liens vérifiés en février 2020)\u003C/em>\u003C/p>\n","","2020-02-04T00:00:00.000Z",{"getUrl":36},"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/persons/photos/545ad569-e2e2-43eb-8f77-62473ba29745-thumbnail.jpg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20251002%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20251002T011956Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=592e921f9056d6c1326b506fc2bb75789c4839a65c06dc909db209ff82c5ebd4","Melisande Bernsee, B&H","hans-zender",false,"COMPOSER",true,{"id":43,"slug":44,"title":45,"titleEn":46,"updateDate":29,"text":47,"textEn":11,"resume":11,"resumeEn":11,"translationStatus":48,"publishingStartDate":29,"source":33,"authors":49,"copyrights":53,"translators":56},"ed9da0f6-a1f9-4669-85e2-637e7e0462f4","workcourse-hans-zender","Parcours de l'œuvre de Hans Zender","Survey of works by Hans Zender","\u003Cp>L’œuvre de Hans Zender s’inscrit dans une vaste période et couvre des genres très différents. Puisque ce compositeur a très vite opté pour une composition « pluraliste » et souvent choisi des formes non directionnelles dans ses pièces, il ne peut être considéré comme un créateur au parcours linéaire simple qui reposerait sur une prétendue « progression » vers un but principal ; son activité de musicien, il le rappelle dans ses écrits, est double : compositeur et chef d’orchestre. Au-delà de sa culture et sa pratique des musiques du passé ou des périodes récentes représentées entre autres par la Seconde École de Vienne, le cheminement artistique de Zender suit diverses rencontres musicales – les jeunes compositeurs de Darmstadt puis \u003Ca href=\"/composer/olivier-messiaen/biography\">Messiaen\u003C/a> et \u003Ca href=\"/composer/bernd-alois-zimmermann/biography\">Bernd Alois Zimmermann\u003C/a>, et plus tard l’école américaine (\u003Ca href=\"/composer/john-cage/biography\">Cage\u003C/a>, \u003Ca href=\"/composer/morton-feldman/biography\">Feldman\u003C/a>, \u003Ca href=\"/composer/earle-brown/biography\">Brown\u003C/a>) et \u003Ca href=\"/composer/giacinto-scelsi/biography\">Scelsi\u003C/a> – qui ne vont pas forcément se « cumuler » ou se combiner. Il est le reflet de plusieurs impulsions philosophiques (de Héraclite, Nietzsche, Adorno, Derrida, Nancy, Georg Picht et l’école japonaise de Kyoto), d’une grande attirance pour l’Extrême-Orient depuis les années 1970 comprenant l’expérience du bouddhisme Zen, et inclut un goût prononcé pour l’histoire et les répertoires musicaux du passé. En voyant en \u003Ca href=\"/composer/john-cage/biography\">Cage\u003C/a> le signal de ce que \u003Ca href=\"/composer/bernd-alois-zimmermann/biography\">Zimmermann\u003C/a> a qualifié d’« écoute pluraliste », Zender se veut un compositeur qui se « ressent lui-même comme une personnalité plurielle, et non comme un Moi fermé ».\u003Csup>1\u003C/sup>\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"rythme-temps-m-tre-de-messiaen-au-bouddhisme-zen\">Rythme, temps, mètre – de Messiaen au bouddhisme zen\u003C/h4>\n\u003Cp>La réflexion sur le temps, le rythme et les formes musicales constitue l’un des premiers repères à travers l’œuvre zenderien et plusieurs de ses cycles. Cet intérêt particulier et soutenu pour les questions rythmiques fut déclenché par les conférences d’\u003Ca href=\"/composer/olivier-messiaen/biography\">Olivier Messiaen\u003C/a> auxquelles Zender avait assisté à Darmstadt en 1953, puis il fut sensibilisé par \u003Ca href=\"/composer/wolfgang-fortner/biography\">Wolfgang Fortner\u003C/a> aux questions de l’isorythmie au moyen-âge. Pendant ses études à la Hochschule für Musik de Freiburg, il rédigea un mémoire intitulé « Comparaison entre le développement rythmique de la Musique contemporaine et la pensée rythmique des 14\u003Csup>e\u003C/sup> et 15\u003Csup>e\u003C/sup> siècles, avec une considération particulière pour l’utilisation de l’isorythmie chez Fortner » où il évoque différentes références anciennes et modernes quant au rythme, notamment les motets de Philippe de Vitry, la troisième des \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/quatre-etudes-de-rythme\">Études de rythme\u003C/a>\u003C/i> de \u003Ca href=\"/composer/olivier-messiaen/biography\">Messiaen\u003C/a>, les \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/variationen-fur-orchester-op.-30\">Variations pour orchestre opus 30\u003C/a>\u003C/i> d’\u003Ca href=\"/composer/anton-webern/biography\">Anton Webern\u003C/a> et où il analyse deux œuvres de \u003Ca href=\"/composer/wolfgang-fortner/biography\">Wolfgang Fortner\u003C/a>, son professeur de composition. Le reflet de ces diverses influences se trouve dans plusieurs des premières compositions tels les \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/tre-pezzi-4\">Tre Pezzi\u003C/a>\u003C/i> (1963) pour hautbois solo, où l’utilisation de l’isorythmie est très claire sur la base d’une séquence rythmique de 20 mesures. Jörn Peter Hiekelprécise à juste titreque les œuvres de Zender élaborées avec des éléments isorythmiques constituent un « facteur d’ouverture vers la non-linéarité ».\u003Csup>2\u003C/sup> \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/trifolium\">Trifolium\u003C/a>\u003C/i> (1966) participe à cette transition vers d’autres conceptions : les mêmes structures sont combinées entre trois instruments de façon à les rapprocher successivement sur les plans rythmique (premier mouvement), dynamique (second mouvement) et sur celui des registres. Dans la partition il est clairement expliqué que chaque mesure dure 4 secondes, l’ensemble d’une ligne correspond donc à 16 mesures. Les silences intermédiaires (entre chaque ligne) sont de durées variables mais brèves ; les durées des différents éléments et des mouvements sont donc pour ainsi dire prédéterminées, ce qui implique une autre forme de perception des rythmes et des éléments mélodiques ou harmoniques que celle d’un mouvement directionnel, et signifie que des unités temporelles d’égale durée déterminent cette perception. L’ensemble de l’œuvre de Zender se précise dans cette direction d’une nouvelle conscience du temps, peut-être déclenchée par la rencontre avec \u003Ca href=\"/composer/bernd-alois-zimmermann/biography\">Bernd Alois Zimmermann\u003C/a> lors du séjour que Zender effectue à la Villa Massimo de Rome en 1963-64. Par exemple dans certains des \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/12-modelle-fur-variable-bezetzung\">Modelle\u003C/a>\u003C/i> les sections correspondant aux parties paires (II, IV, etc.) sont toujours très minutées, avec des séquences répétées, mais avec un contenu qui ne sera jamais le même d’une fois à l’autre, puisque la notation est schématique et expérimentale.\u003C/p>\n\u003Cp>Le début des années 1970 correspond à des voyages de Zender au Japon d’où vont émerger dans sa musique de multiples « confrontations avec d’autres cultures », ainsi que le formule Jörn Peter Hiekel\u003Csup>3\u003C/sup>. Seize œuvres de 1975 à 2012, dont sept dans le cycle \u003Cem>LO-SHU\u003C/em> (référence au lo-shu chinois, carré magique attesté dès le III\u003Csup>e\u003C/sup> siècle avant Jésus Christ), où la flûte est très fréquemment soliste, renvoient directement à l’expérience temporelle asiatique qui se traduit chez Zender par « l’étude approfondie et régulière des différentes facettes du bouddhisme zen (allant de lectures philosophiques jusqu’aux exercices pratiques), mais aussi celle des formes artistiques orientales, tels la calligraphie (qui revêt une importance particulière dans de nombreuses autres œuvres de Zender), l’écriture du haïku et le théâtre Nô. »\u003Csup>4\u003C/sup> Cette orientation est associée à une série d’œuvres dites « asiatiques » (terme du compositeur), la première étant \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/muji-no-kyo\">Muji no kyo\u003C/a>\u003C/i> et la dernière \u003Cem>Hannya Shin Gyo\u003C/em>, qui renvoient régulièrement au grand maître zen japonais Ikkyu Sojun (1394-1481) et où le compositeur travaille avec différentes structurations du temps (procédures linéaires et non-linéaires, combinaisons de différentes conceptions du temps), parfois en relation avec la forme du haïku (en 5-7-5 syllabes) et tente de les théoriser : « On pourrait répertorier la diversité infinie de ces caractères selon deux pôles : ils tendent soit à l’extrême vers une musique absolument uniforme, qui se constitue à partir de répétitions incessantes et de dispositions symétriques, soit vers leur antithèse une suite totalement asymétrique de figures (Gestalten) de nature différente ; la structure temporelle est soit centrifuge, soit centripète »\u003Csup>5\u003C/sup>. Évoquant cette famille d’œuvres Zender a encore précisé : « Les événements musicaux eux-mêmes n’ont pas de liens structurels entre eux, de sorte que c’est cette forme vide qui guide l’auditeur : une sorte de forme négative.\u003Csup>6\u003C/sup>» Ceci vaut autant pour \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/lo-shu-i\">LO-SHU I\u003C/a>\u003C/i>que pour certains passages de l’opéra\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/chief-joseph\">Chief Joseph\u003C/a>\u003C/i>\u003Cem>,\u003C/em> où des durées chronométriques identiques font le lien entre plusieurs sections musicales, d’où le terme d’isométrie qui se substitue selon le compositeur à l’isorythmie dans sa musique, d’où aussi l’idée d’une « isométrie de la grande forme », indépendante du cadre asiatique dans l’opéra \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/don-quijote-de-la-mancha\">Don Quijote de la Mancha\u003C/a>\u003C/i>.\u003C/p>\n\u003Cp>Zender lui-même a parlé d’« un exercice de simplicité » à propos de \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/muji-no-kyo\">Muji no kyo\u003C/a>\u003C/i> où les sections Tutti font appel à des mélodies instrumentales simples répétées, comparables parfois au minimalisme américain. L’écriture de ces œuvres est néanmoins très diversifiée et on ne saurait la restreindre à cette « intériorité » asiatique sous-jacente, car les voix et les ensembles sont traités de diverses façons ; les chanteurs expriment une grande variété de sentiments avec diverses techniques parfois proches des modèles japonais et différentes langues (dont celle du haïku). Les essais de Zender font souvent le lien avec \u003Ca href=\"/composer/olivier-messiaen/biography\">Olivier Messiaen\u003C/a> (l’un de ses articles est intitulé « Messiaen et l’esprit « haïku ») et \u003Ca href=\"/composer/giacinto-scelsi/biography\">Giacinto Scelsi\u003C/a> qui lui semblent proches de son interprétation des éléments asiatiques.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"une-nouvelle-dimension-de-l-exp-rience\">Une nouvelle dimension de l’expérience\u003C/h4>\n\u003Cp>La rencontre avec \u003Ca href=\"/composer/bernd-alois-zimmermann/biography\">Bernd Alois Zimmermann\u003C/a>, dont il fut proche et l’un des interprètes importants, correspond aussi à un autre changement de direction, à une ouverture :\u003Cbr>« La conception zimmermannienne de la musique nouvelle, le plus souvent mal et peu comprise en son temps, constitue une alternative à la conception courante : elle ne dévoile sa complexité que maintenant. Les racines de cette nouvelle compréhension de l’art ne se sont peut-être jamais manifestées au xx\u003Csup>e\u003C/sup> siècle aussi clairement et de manière aussi précoce que dans les œuvres poétiques de Joyce et Pound, qui ont été des sources d’inspiration permanentes pour \u003Ca href=\"/composer/bernd-alois-zimmermann/biography\">Zimmermann\u003C/a>. Chez ces deux auteurs, le moi est entré dans une nouvelle dimension de l’expérience : dans Ulysse divisé et atomisé, dans les \u003Cem>Cantos\u003C/em>, devenus une conscience poétique mondiale. La question de ce que \u003Ca href=\"/composer/bernd-alois-zimmermann/biography\">Zimmermann\u003C/a> a appris de la polystylistique et de la musique des mots d’Ulysse de James Joyce et de la conception du monde plurilinguistique et universel des \u003Cem>Cantos\u003C/em> d’Ezra Pound et de la façon de les apparenter à ses idées musicales pourrait constituer un sujet à part entière. Cet art, comme le sien, tend vers l’esquisse d’une image d’un monde explosif, multipolaire, sans limites et en même temps ouvert comme jamais auparavant au souvenir de l’histoire. »\u003Csup>7\u003C/sup>\u003C/p>\n\u003Cp>Le cycle des neuf \u003Cem>Cantos\u003C/em>(1965-2009), central dans l’œuvre de Zender, renvoie précisément à Ezra Pound par son titre générique. Dans ces œuvres vocales aux nomenclatures diverses (associant voix et instruments ou électronique) et particulièrement dans les quatre premières se révèlent souvent la pluri-textualité et la superposition de couches musicales différentes, le collage, le montage. Patrick Hahn considère que la poétique de Zender « semble pour ainsi dire préfigurée dans les \u003Cem>Cantos\u003C/em> d’Ezra Pound »\u003Csup>8\u003C/sup>, et ce cycle constitue sans aucun doute la colonne vertébrale de toute la carrière du musicien, culminant dans les récents \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/logos-fragmente\">Logos-Fragmente\u003C/a>\u003C/i> \u003Cem>(Canto IX)\u003C/em> pour 32 chanteurs et trois groupes d’orchestre. L’œuvre de Pound est parfaitement en phase avec les recherches de Zender : parlant du \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/canto-ii\">Canto II\u003C/a>\u003C/i> fondé sur le \u003Cem>Canto 39\u003C/em> d’Ezra Pound qui combine lui-même le latin, le grec et l’anglais, Marik Froidefond souligne : « …c’est donc en auditeur que Zender a lu Pound et a cherché à rendre musicalement la forme du \u003Cem>Canto\u003C/em>. Il ne s’agit pas, comme cela a souvent été le cas dans les œuvres dites d’avant-garde chez beaucoup de contemporains de Zender, d’un démantèlement aveugle du texte. Zender a choisi en connaissance de cause le poème de Pound, parce qu’il a compris qu’il y avait dans la poésie de Pound quelque chose qui entrait en adéquation avec son propre désir de questionner et d’ébranler la linéarité. »\u003Csup>9\u003C/sup>\u003C/p>\n\u003Cp>Le cycle ouvre de très nombreuses et décisives perspectives au fur et à mesure de son déploiement. \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/canto-v\">Canto V\u003C/a>\u003C/i>est composé sur des fragments d’Héraclite, une référence fondamentale pour la suite de l’évolution de Hans Zender. Le compositeur précise dans sa notice de présentation qu’il a écrit cette musique avec le plus haut degré d’hétérogénéité. L’idée des « forces contraires » ou des opposés que l’on peut comprendre chez Héraclite est désormais présente dans la pensée et la musique de Zender. L’œuvre se composait tout d’abord de fragments « très opposés musicalement » pour les chanteurs, mais au moment où il concevait ces fragments une nécessité lui est apparue, en relation avec la pensée d’Héraclite : celle de concevoir une autre partie pour l’œuvre, extrêmement simple, le « \u003Cem>Kontinuum\u003C/em>», fait de petites parties très proches les unes des autres, répétables à volonté, très simples musicalement. Cela devait donc représenter l’« extrême inverse » de la partie fragmentaire. La coïncidence avec les premières œuvres « asiatiques » permet de comprendre comment les différents cycles de Zender s’influencent mutuellement. La pensée d’Héraclite détermine ensuite une autre orientation fondamentale dans la musique de Hans Zender depuis la fin des années 1980, ceci à partir de \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/canto-vi\">Canto VI\u003C/a>\u003C/i>, il s’agit de la référence entre autres au fragment n° 125 où apparaît l’expression « gegenstrebige Fügung » (ou « ajustement par actions de sens contraire » dans la traduction française de Marcel Conche) dont il va tirer à la fois une certaine vision de la pluralité de l’expérience musicale et sur laquelle il va fonder un système harmonique cohérent nommé « gegenstrebige Harmonik » (harmonie en forces opposées), qui apparaît pour la première fois en 1994 dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/shir-hashirim-lied-der-lieder\">Shir Hashirim - Lied der Lieder\u003C/a>\u003C/i> \u003Cem>(Canto VIII)\u003C/em> tout en étant anticipée sous la forme d’une micro-tonalité fréquente dans plusieurs œuvres telles les \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/litanei\">Litanei\u003C/a>\u003C/i>. Le principe est inspiré de la modulation en anneau :\u003Cbr>« À chaque son vient se rajouter un deuxième son, soit sous la forme d'un intervalle audible ou encore par une fréquence sinusoïdale rajoutée imperceptiblement, comme par moments dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/shir-hashirim-lied-der-lieder\">Shir Hashirim\u003C/a>\u003C/i>moyennant l'utilisation d'un clavier raccordé à un modulateur en anneau. La rencontre des deux timbres engendre deux nouvelles fréquences, les deux fréquences initiales venant s'ajouter et se soustraire. Et à partir de ces nouveaux intervalles, de nouvelles sonorités peuvent être générées par la somme et la différence des fréquences. »\u003Csup>10\u003C/sup> Précisons que Zender utilise 72 sons par octave dans sa notation musicale, qui scrute l’espace harmonique jusqu’au douzième de ton. Son système harmonique est nettement différent des procédés des musiciens dits « spectraux » dans la mesure où il est toujours pensé sur la base du chromatisme.\u003C/p>\n\u003Cp>Avec \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/shir-hashirim-lied-der-lieder\">Shir Hashirim\u003C/a>\u003C/i> puis les récents \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/logos-fragmente\">Logos-Fragmente\u003C/a>\u003C/i> \u003Cem>(Canto IX)\u003C/em> le compositeur inscrit la musique dans un temps pour ainsi dire dilaté permettant quelques rapprochements avec le genre de l’oratorio. Cette dernière œuvre révèle surtout une grande maîtrise dans l’assemblage de textes de traditions gnostiques et bibliques selon un ensemble de neuf « fragments » dont la succession est laissée libre au chef d’orchestre. La composition de ces \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/logos-fragmente\">Logos-Fragmente\u003C/a>\u003C/i> fut motivée par les conflits religieux des deux dernières décennies et elle veut attirer l’attention sur la « diversité et la complexité des traditions religieuses »\u003Csup>11\u003C/sup>. Ces préoccupations s’inscrivent d’ailleurs dans une production musicale (incluant aussi la \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/kantate-nach-worten-von-meister-eckhart\">Kantate nach Worten von Meister Eckhart\u003C/a>\u003C/i>) et textuelle (les essais de Zender) intéressante sur le plan d’une réflexion actuelle et très pertinente sur la musique spirituelle.\u003C/p>\n\u003Cp>Comme bon nombre de musiciens allemands, Zender s’appuie régulièrement sur les poètes et écrivains : outre Ezra Pound on remarque notamment Shakespeare, Eichendorff, Michaux, Hugo Ball et particulièrement Friedrich Hölderlin. Comme chez Nono ou \u003Ca href=\"/composer/wolfgang-rihm/biography\">Rihm\u003C/a> cette prise en compte de l’œuvre de la maturité du poète allemand se réfère dans le cycle \u003Cem>Hölderlin lesen\u003C/em> (« Lire Hölderlin ») à une esthétique du fragment, mais aussi à la possibilité de représenter ces textes lors d’une performance, selon les termes du compositeur. Les cinq œuvres composées entre 1979 et 2012 constituent une tentative de travailler sur les textes eux-mêmes par exemple en combinant les trois versions du poème « Mnemosyne » (selon la version de Stuttgart) dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/mnemosyne-(holderlin-lesen-iv)\">Mnemosyne (Hölderlin lesen IV)\u003C/a>\u003C/i>, et une volonté de confronter poésie et musique comme « deux formes d’art autonomes » qui « s’interpénètrent de manière osmotique, sans modifier ni perdre leur intégrité propre »\u003Csup>12\u003C/sup>. Adoptant la plupart du temps les moyens du mélodrame (voix parlée et instruments avec ou sans électronique), Zender entreprend ici l’une des plus importantes explorations de l’œuvre de Hölderlin pour la fin du XX\u003Csup>e\u003C/sup> siècle et le début du XXI\u003Csup>e\u003C/sup> et se réfère aux « frontières, corridors et influences réciproques qui relient les différentes régions sémiotiques » concernant les « sons », les « mots » et les « caractères de l’écriture», avec une préoccupation constante pour une sorte de « calligraphie » extrême-orientale à laquelle Zender se réfère depuis ses œuvres asiatiques des années 1970. Celle-ci correspond d’ailleurs aussi au cycle orchestral récent des cinq \u003Cem>Kalligraphien\u003C/em> dont le titre évoque « la tradition de la calligraphie dans les cultures de l'Extrême-Orient, dans lesquelles la confrontation artistique, technique et calligraphique avec un modèle ne peut pas être séparée de la relation spirituelle à son contenu, donc de l’acte créateur. »\u003Csup>13\u003C/sup>\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"-interpr-tations-compos-es-et-critiques-de-la-tradition-occidentale\">« Interprétations composées » et « critiques » de la tradition occidentale\u003C/h4>\n\u003Cp>Une partie importante de l’œuvre de Zender concerne une relation très forte à l’histoire des musiques occidentales. Au titre de ce que Hiekel nomme l’« élargissement des horizons de l’expérience » et que d’autres associent à la post-modernité ou à une attitude nostalgique, Zender impose une façon de « \u003Cem>planer sans crainte\u003C/em> au-dessus de l’abîme de l’histoire ».\u003Csup>14\u003C/sup> Après plusieurs pièces depuis 1982 où il jetait un regard personnel sur Haydn, Schubert et Debussy, c’est autour du second que se concentre à nouveau l’une des œuvres les plus populaires de Zender, la \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/schuberts-'winterreise'\">Schuberts 'Winteirreise'\u003C/a>\u003C/i>, sous-titrée « une interprétation composée ». Cette composition pour ténor et petit orchestre inclut toutes sortes de \u003Cem>libertés\u003C/em> propres l’interprète et de \u003Cem>lectures\u003C/em> possibles du chef-d’œuvre schubertien : ces diverses appropriations (pour lesquelles le texte poétique est un support important) ou modifications étant confrontées à la liberté créatrice du compositeur, et donc à une sensibilité actuelle du matériau orchestral (intégration d’une machine à vent, de percussions, etc.) et de la spatialisation ou des déplacements des musiciens sur scène. Plus récemment les \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/33-veranderungen-uber-33-veranderungen\">33 Veränderungen Über 33 Veränderungen\u003C/a>\u003C/i> (dédiées à Alfred Brendel) apportent cette fois un regard original sur les \u003Cem>Variations Diabelli\u003C/em>, considérées par Zender comme l’œuvre la « plus incroyable » de Beethoven, qui semble préfigurer selon lui la situation post-moderne par son contenu pluri-stylistique. L’idée de « décloisonner » les expériences musicales, de dialoguer avec le passé, donne lieu dans ces œuvres à certaines des réalisations artistiques les plus passionnantes de notre époque, dignes d’un \u003Cem>lecteur\u003C/em> et connaisseur de l’histoire très inspiré.\u003C/p>\n\u003Cp>« Dans mes trois opéras, j'ai pris ainsi le parti de faire une sorte de critique : \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/stephen-climax\">Stephen Climax\u003C/a>\u003C/i> est une critique de notre idée de la métaphysique, sur laquelle fonctionne la tradition occidentale ; \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/don-quijote-de-la-mancha\">Don Quichotte\u003C/a>\u003C/i> une critique de notre rationalisme d'Occident ; quant à mon dernier opéra, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/chief-joseph\">Chief Joseph\u003C/a>\u003C/i>, il est organisé autour de trois axes : la critique de la violence, du capitalisme et de la destruction de la nature. »\u003Csup>15\u003C/sup> Le théâtre musical apparaît chez Zender plutôt tardivement avec l’opéra en trois actes \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/stephen-climax\">Stephen Climax\u003C/a>\u003C/i>\u003Cem>,\u003C/em> fondé entre autres sur l’\u003Cem>Ulysse\u003C/em> de Joyce ; un projet ambitieux, très remarqué par la critique, qui inclut tout un ensemble de citations musicales. Il s’agit précisément d’ « un collage fait d’éléments empruntés à deux actions tout à fait indépendantes l’une de l’autre. L’une se joue dans un quartier de bordels à Dublin, le 16 juin 1904, entre 22 et 24 heures. L’autre se joue au V\u003Csup>e\u003C/sup> siècle de notre ère, au point du jour, sur une colline rocheuse du désert syrien où vit Siméon le Stylite, entouré d’un groupe de moines. »\u003Csup>16\u003C/sup> Réflexion sur le langage littéraire, musical, théâtral, l’œuvre renvoie d’une certaine façon aux \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/die-soldaten\">Soldats\u003C/a>\u003C/i> de \u003Ca href=\"/composer/bernd-alois-zimmermann/biography\">Zimmermann\u003C/a> par sa dimension « pluraliste » ; elle révèle un contenu musical fait de dialogues avec le passé, qui thématise pour ainsi dire le dépassement d’un « point zéro » de l’opéra à l’époque des avant-gardes européennes du siècle dernier. Dans cette « simultanéité d’émotions différentes », cette « pièce à la fois comique et très sérieuse », le garant de l’unité formelle est une série qui crée « un équilibre, contrecarrant la tendance de nombreux éléments centrifuges à faire exploser l’ensemble »\u003Csup>17\u003C/sup>.\u003C/p>\n\u003Cp>Le texte du second opéra, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/don-quijote-de-la-mancha\">Don Quijote de la Mancha\u003C/a>\u003C/i> est réalisé par Zender d’après Cervantès. Comme dans beaucoup d’autres pièces (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/12-modelle-fur-variable-bezetzung\">Modelle\u003C/a>\u003C/i>, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/logos-fragmente\">Logos-Fragmente\u003C/a>\u003C/i>), les « 31 aventures théâtrales » de cet opéra peuvent être données selon une sélection librement ordonnée, ou même séparément ; elles sont « closes en elles-mêmes, distinctes les unes des autres par leurs moyens théâtraux » (préface de la partition), et sont regroupées pour une version intégrale en deux parties qui peuvent également être données séparément en deux soirées théâtrales autonomes. L’une des singularités réside dans le fait que le compositeur a étendu sa pensée structurelle à certains aspects de la représentation scénique. Il construit la forme sur cinq éléments fondamentaux qu’il nomme : Chant (G = Gesang), Parole (S = Sprache), Jeu instrumental (I = Instrumentalspiel), Image (B = Bild) et Action (A = Aktion) et combine différemment ces éléments d’une pièce (d’une « aventure ») à l’autre en associant étroitement l’image et l’action à la forme musicale, en exigeant (pour la deuxième version de 1994) que le jeu des musiciens soit toujours visible, qu’ils ne soient pas placés dans une fosse d’orchestre.\u003C/p>\n\u003Cp>Le titre du troisième opéra, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/chief-joseph\">Chief Joseph\u003C/a>\u003C/i>\u003Cem>,\u003C/em> se réfère au chef indien des Nez-Percés Chef Joseph (1840-1904), l’un des derniers à avoir résisté à l’armée américaine de 1871 à 1877. L’œuvre est fondée sur divers textes de Pessoa, Brecht, Ezra Pound, Goethe, un rapport de Chef Joseph sur les derniers combats désespérés avec les Blancs (3\u003Csup>e\u003C/sup> acte), etc. Le thème de l’opéra est l’identité et l’altérité (« Das Eigene und das Fremde », thème en opposition qui remonte à Hölderlin et à la lettre qu’il écrivit en 1801 à son ami Böhlendorf, alors qu’il traduisait certains auteurs grecs, notamment Pindare) autour d’un modèle historique : la guerre des Indiens en Amérique du Nord. Hans Zender s’appuie aussi sur ce que Fritz Mauthner (philosophe du langage, 1849-1923) avait envisagé à la fin de sa vie dans l’ouvrage inachevé \u003Cem>Die drei Bilder der Welt\u003C/em> : sa « théorie des trois mondes » distinguait trois images du monde : les mondes adjectivé, verbal et substantivé. Chez le compositeur, qui emprunte presque exclusivement des sources historiques pour son livret, cette idée donne lieu à la définition de six types de scènes (« Indian Song », « Rotation », etc.) et donc à six sortes de musiques. Plusieurs langues sont utilisées bien que l’anglais prédomine. Ce thème de l’altérité est présent aussi de façon concrète et sonore par l’utilisation d’un instrument à cordes coréen (le Ajaeng) dans les six scènes intitulées « Klage » (« plaintes » du Chef Joseph). Le compositeur a voulu ce contraste de sonorité avec l’orchestre occidental, cette « différence entre deux univers sonores » comme une partie des « tensions formelles internes de la construction »\u003Csup>18\u003C/sup>, et c’est la seule de ses rares œuvres où apparaît un instrument extra-européen. Chacun des trois actes vise une « cible » spécifique, respectivement : la destruction de la nature, le capitalisme, la critique de la violence et des génocides (déclinée sur plusieurs périodes historiques, et visant entre autres le lâcher de la bombe d’Hiroshima).\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"-\">*\u003C/h4>\n\u003Cp>L’apport de Hans Zender à la musique est considérable : sans parler de ses nombreuses activités de chef d’orchestre, ses œuvres constituent un grand ensemble de plus en plus significatif à partir des années 1970 jusqu’à nos jours, faisant appel à une pluralité de moyens et de genres dont certains n’ont pu été mentionnés ici (pièces orchestrales et concertantes, \u003Cem>live electronics\u003C/em>, \u003Cem>Hörspiel\u003C/em>). Sa démarche, qui a sans doute quelque chose à voir avec la postmodernité, mais selon une acception très profonde, très peu journalistique, constitue une \u003Cem>autre\u003C/em> forme d’expression, une voie originale et riche, expressive, sans doute l’une des plus puissantes et convaincantes de la fin du XX\u003Csup>e\u003C/sup> siècle et du début du XXI\u003Csup>e\u003C/sup>, accompagnée d’une véritable pensée sur la musique et la culture aujourd’hui. La confrontation avec les cultures extrême-orientales, la relecture du passé, la sensibilité à la poésie, le sens du théâtre et la riche conception de l’orchestre sont les pierres angulaires d’une production importante, pétrie de philosophie et de spiritualité. Réunir l’unité et la pluralité semble être devenu l’objectif majeur de Zender. Sur bien des plans, ses œuvres offrent une sorte d’« aventure de la perception » (Hiekel), entre ce qui nous est familier et ce qui nous est étranger.\u003C/p>\n\u003Col class=\"list-decimal\">\u003Cli>Hans ZENDER, « Happy new ears – Utopie jenseits der stilsicherheit », entretien avec Lydia Jeschke, in Neue Zeitschrift für Musik 6, Novembre-Décembre 2011, p. 10. \u003C/li>\u003Cli>Jörn Peter HIEKEL, « Vielstimmig in sich », in Werner GRÜNZWEIG, Jörn Peter HIEKEL et Anouk JESCHKE, \u003Cem>Hans Zender – Vielstimmig in sich\u003C/em>, Hofheim, Wolke, 2008, p. 22.\u003C/li>\u003Cli>Jörn Peter HIEKEL, « Simplicité, étonnement et contradictions. Tendances interculturelles dans la musique de Hans Zender » [1\u003Csup>ère\u003C/sup> parution en allemand : 2007], à paraître dans les \u003Cem>Actes du colloque de Strasbourg 2012\u003C/em>, éditions Hermann, collection « GREAM ».\u003C/li>\u003Cli>Jörn Peter HIEKEL, ibid.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, « Wegekarte für Orpheus ? Über nichtlineare Codes der Musik beim Abstieg in ihre Unterwelt», in \u003Cem>Die Sinne denken\u003C/em>, p. 89, traduction de Pierre Michel.\u003C/li>\u003Cli>Lettre à Pierre Michel, 19 août 2011.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, « Zimmermann, l’alternative », in Pierre MICHEL, Heribert HENRICH et Philippe ALBÈRA, \u003Cem>Regards croisés sur Bernd Alois Zimmermann\u003C/em>, Actes du colloque de Strasbourg 2010, Genève, Contrechamps, 2012, p. 2.\u003C/li>\u003Cli>Patrick HAHN, « Hans Zenders \u003Cem>Cantos\u003C/em> er-fahren – Ein Periplous », in Musik-Konzepte Sonderband Hans Zender, XI/2013, edition text+kritik, p. 131.\u003C/li>\u003Cli>Marik FROIDEFOND, Pierre MICHEL, Jörn Peter HIEKEL, \u003Cem>Unité-Pluralité, La musique de Hans Zender\u003C/em>, Actes du colloque de Strasbourg 2012, éditions Hermann, collection « GREAM », 2015.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Bemerkungen zu Hans Zenders \u003Cem>Shir\u003C/em> \u003Cem>Hashirim\u003C/em>, in Werner GRÜNZWEIG, Jörn Peter HIEKEL et Anouk JESCHKE, \u003Cem>Hans Zender – Vielstimmig in sich, Hofheim\u003C/em>, Wolke, 2008, p. 92 ; traduction française par Chantal Niebisch dans la notice du CD Kairos 0012612KAI (2006).\u003C/li>\u003Cli>Jörn Peter HIEKEL, « Vom Zusammenspiel des Denkens und der Töne », in Neue Zeitschrift für Musik 6, Novembre-Décembre 2011, p. 21.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, cité dans John T. Hamilton « Hans Zender – \u003Cem>Mnemosyne\u003C/em> », livret du CD Kairos 0012522KAI, 2006, traduction française de Claude M. Manac’h.\u003C/li>\u003Cli>Werner STRINZ, « Gegenstrebige Fügung... Observations sur la technique de composition de Hans Zender dans \u003Cem>Kalligraphie\u003C/em> \u003Cem>IV »\u003C/em>, à paraître dans les \u003Cem>Actes du colloque de Strasbourg 2012\u003C/em>, éditions Hermann, collection « GREAM ».\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, Cité dans l’article de Jörn Peter HIEKEL, « Les nouvelles possibilités d’expériences de Hans Zender », programme du Festival Musica 2012, Strasbourg, p. 53.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, in « Hans Zender, exégète de la musique allemande », entretien avec Benjamin Grenard, in « Les entretiens d’alta musica » : \u003Ca href=\"http://www.altamusica.com/entretiens/document.php?action=MoreDocument&DocRef=2396&DossierRef=2114\">http://www.altamusica.com/entretiens/document.php?action=MoreDocument&DocRef=2396&DossierRef=2114\u003C/a> \u003Cem>(lien vérifié en mai 2014)\u003C/em>.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, « Remarques à propos de la réalisation de l’opéra », livret de \u003Cem>Stephen Climax\u003C/em>, Théâtre de la Monnaie, Bruxelles, 1990.\u003C/li>\u003Cli>Hans Zender, « Notizen zu \u003Cem>Stephen Climax\u003C/em> – Gedanken im Rückblick » (in \u003Cem>Die Sinne denken\u003C/em>), traduction française sous le titre « À propos de \u003Cem>Stephen Climax\u003C/em> – Pensées rétrospectives du compositeur », in programme du Théâtre de la Monnaie, Bruxelles, 1990.\u003C/li>\u003Cli>Hans ZENDER, « Das Eigene und das Fremde - Gedanken zur meiner Oper \u003Cem>Chief Joseph\u003C/em>”, in Christian UTZ, \u003Cem>Musik und Globalisierung. Zwischen kultureller Homogenisierung und kultureller Differenz\u003C/em>, Saarbrücken, Pfau Verlag, 2007, p. 102.\u003C/li>\u003C/ol>\n","to do",[50],{"firstName":51,"lastName":52},"Pierre","Michel",[54],{"name":55},"Ircam-Centre Pompidou",[],["Reactive",58],{"$si18n:cached-locale-configs":59,"$si18n:resolved-locale":64,"$snuxt-seo-utils:routeRules":65,"$ssite-config":66},{"fr":60,"en":62},{"fallbacks":61,"cacheable":41},[],{"fallbacks":63,"cacheable":41},[],"en",{"head":-1,"seoMeta":-1},{"_priority":67,"currentLocale":71,"defaultLocale":72,"description":73,"env":74,"name":75,"url":76},{"name":68,"env":69,"url":70,"description":68,"defaultLocale":70,"currentLocale":70},-3,-15,-2,"en-US","fr-FR","Ressources IRCAM est une plateforme de ressources musicales et sonores, développée par l'IRCAM, pour les artistes, les chercheurs et les passionnés de musique.","production","Ressources IRCAM","https://ressources.ircam.fr",["Set"],["ShallowReactive",79],{"/workcourse/hans-zender":-1,"flat pages":-1},"/en/composer/hans-zender/workcourse"]