\r\nLa première génération qui entre de plein droit dans la base est donc celle constituée par John Cage, Olivier Messiaen ou encore Elliott Carter.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Contenus\u003C/h3>\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLes données sont progressivement mises à jour depuis juillet 2007, en remplacement de celles de l’ancienne version de la base, développée entre 1996 et 2001 par Marc Texier. L’information peut donc être incomplète pour certains compositeurs non encore traités : dans ce cas l’indication « ! Informations antérieures à 2002 » apparaît en haut de page. Pour tous les autres documents, la date de dernière mise à jour est indiquée en haut de page.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Mises à jour et nouvelles entrées\u003C/h3>\r\n\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">Les mises à jour se font compositeur par compositeur. Pour un compositeur donné, sont systématiquement revus ou créés les documents suivants :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>la biographie\u003C/li>\r\n \u003Cli>le catalogue exhaustif de ses œuvres (y compris, si possible, les œuvres disparues, retirées ou posthumes)\u003C/li>\r\n \u003Cli>une liste de ressources bibliographiques, discographiques et internet,\u003C/li>\r\n \u003Cli>des éventuels documents attachés (Parcours de l’œuvre, interviews, analyses, notes de programme etc.)\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLa définition des priorités de mises à jour et nouvelles entrées des compositeurs s’opèrent suivant une méthodologie basée sur l’observation de la vie culturelle européenne :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>Avant chaque saison, nous relevons les programmations à venir des principaux festivals, institutions et ensembles musicaux européens investis dans le domaine de la création musicale. Cette observation s’opère par cercles concentriques en partant de l’activité propre de l’Ircam (année n-2), puis de celle des partenaires privilégiés (année n-1) jusqu’aux grandes institutions et festivals européens de création (année n) ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Chaque compositeur est crédité de points en fonction de l’importance et de l’intensité de l’activité musicale le concernant. Ce classement permet de définir les priorités pour chaque trimestre ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Si un compositeur n’a pas obtenu assez de points pour figurer dans les priorités, il cumule ceux-ci sur le trimestre suivant ; et ainsi remonte progressivement dans la liste des priorités.\u003C/li>\r\n \u003Cli>Une fois mis à jour, les documents attachés à un compositeur sont valables trois ans, après lesquels le processus décrit ci-dessus reprend.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\t\r\n\r\n\u003Ch3>Erreurs ou omissions\u003C/h3>\t\r\n\t\t\t\t\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nSi la mise à jour est déjà effectuée (date postérieure à juin 2007) : nous invitons les musicologues, les compositeurs (ou leur éditeur) à nous signaler toute erreur ou omission importante. Elle sera corrigée, dans la mesure du possible, au cours du trimestre suivant. De même, nous les invitons à nous faire connaître leurs œuvres nouvelles, en mentionnant tous les éléments nécessaires à la création d’une fiche œuvre nouvelle.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\t\t\r\nSi la mise à jour n’est pas encore effectuée (indication : « mise à jour à venir ») : Les compositeurs peuvent nous signaler des erreurs ou omissions importantes. Ces indications seront prises en compte au moment de la mise à jour à venir. Un compositeur peut également demander le retrait de sa biographie dans l’attente de la mise à jour.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nPour cela : \u003Ca href=\"mailto:brahms-contenu[at]ircam[dot]fr\">écrire\u003C/a> à l’administrateur de publication\r\n\u003C/p>\r\n",{"id":14,"url":15,"titleFr":16,"titleEn":11,"contentFr":17,"contentEn":11},"a3cd05aa-3447-487a-b4fc-213ba0f77e6b","/copyrights/","Mention Légale","La reproduction de contenus de ce site Web, en tout ou partie, est formellement interdite sans la permission écrite de l'Ircam. Les textes, images, logos, codes sources sont la propriété de l'Ircam, ou de détenteurs avec lesquels l'Ircam a négocié les droits de reproduction à sa seule fin d'utilisation dans le cadre du site Brahms. Tout contrevenant s'expose à des poursuites judiciaires. ",{"id":19,"url":20,"titleFr":21,"titleEn":11,"contentFr":22,"contentEn":11},"9162642e-ea99-48c3-8d3b-2dc2a3f8ba45","/repertoire/about/","Projet Répertoire Ircam","\u003Cp>Le Projet Répertoire Ircam est une collection d’analyses musicales en ligne d’environ 70 œuvres crées à l’Ircam et considérées comme représentatives de la culture de l’institut tant sur le plan artistique que technologique.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Ce projet a débuté en 2006-2008 avec la création d’outils auteurs mises en œuvre par le département Interfaces Recherche/Création en collaboration avec le secteur recherche de l’institut. Les premières analyses ont été mises en ligne fin 2010 et il est prévu que la collection s’élargisse à un rythme de deux ou trois nouvelles analyse par an.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Plusieurs objectifs sont poursuivis par ce projet :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>faire connaître les œuvres produites à l’Ircam à un public plus large,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>montrer la relation entre l’idée musicale et les technologies utilisés,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>identifier les nouveaux éléments du vocabulaire musical qui émergent à travers ces œuvres,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>offrir un support d’information aux interprètes.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>Chaque analyse est structurée en trois parties :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Col>\r\n\t\u003Cli>description générale de l’œuvre,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>analyse des extraits de l’œuvre avec mise en relation de l’idée musicale et de l’écriture électronique,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>la liste de ressources spécifiques (type de problème musical abordé, technologies utilisées, œuvres abordant le même type de problématique) et générales (biographique, historique, technique).\u003C/li>\r\n\u003C/ol>\r\n\r\n\u003Cp>Les analyses seront également mises en relation avec :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>Brahms : une base de données encyclopédique en ligne de compositeurs de musique contemporaine de toutes les nationalités dont les œuvres ont été créées après 1945. Cette base contient actuellement environ 600 références. Pour chaque compositeur, il y a une partie biographique accompagnée des sources d’information, et une autre partie qui situe l’orientation esthétique, les phases principales et le contexte historique de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Images d’une œuvre : une collection des interviews filmés des compositeurs.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Sidney : une base de données qui contient les éléments techniques (programmes informatiques, sons etc. ) nécessaires pour l’exécution de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>A plus long terme, les analyses des nouvelles œuvres créés à l’Ircam viendront se rajouter au corpus donné dans l’annexe citée ci-dessus.\u003C/p>",{"data":24},{"personBySlug":25},{"firstName":26,"lastName":27,"privateState":28,"biographyDate":29,"resume":30,"resumeEn":31,"resources":32,"catalogueSource":33,"manualUpdateDate":34,"documents":11,"photo":35,"copyrights":37,"slug":38,"hasArticles":39,"type":40,"hasWorks":41,"hasBiography":41,"hasWorkcourse":41,"workcourse":42,"hasAnalyses":39,"hasBooks":39,"hasMonographs":39,"hasPartitions":39,"hasFloraAudios":39,"hasAudios":41,"hasVideos":39},"Sir Peter","Maxwell Davies","valid","2016-10-27T00:00:00.000Z","Compositeur britannique né le 8 septembre 1934 à Salford et mort le 14 mars 2016 à Sanday (Orcades).","British composer born 8 September 1934 in Salford; died 14 March 2016 in Sanday (Orkney Islands).","\u003Ch4 id=\"-bibliographie-\">\u003Cstrong>Bibliographie\u003C/strong>\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Stephen ARNOLD, « The Music of Taverner », \u003Cem>Tempo\u003C/em>, No. 101, 1972, p. 20–39.\u003C/li>\u003Cli>Stephen ARNOLD, « Peter Maxwell Davies », inLewis Foreman (ed.), \u003Cem>British Music Now\u003C/em>, Londres, 1975, p. 71–85.\u003C/li>\u003Cli>Michael CHANAN, « Dialectics in Peter Maxwell Davies », \u003Cem>Tempo\u003C/em>, No. 90, 1969, p. 12–22.\u003C/li>\u003Cli>Majel CONNERY, « Peter Maxwell Davies’s Worst Nightmare: Staging the Unsacred in the Operas Taverner and Resurrection », \u003Cem>Opera Quarterly\u003C/em>, Vol. 25, 2009, 247–269.\u003C/li>\u003Cli>Stewart CRAGGS, \u003Cem>Peter Maxwell Davies: A Source Book\u003C/em>, Aldershot, Ashgate, 2002.\u003C/li>\u003Cli>Richard DUFALLO, \u003Cem>Trackings: Composers Speak with Richard Dufallo\u003C/em>, New York et Londres, 1989, p. 143–155.\u003C/li>\u003Cli>Kenneth GLOAG et Nicholas JONES (eds), \u003Cem>Peter Maxwell Davies Studies\u003C/em>, Cambridge, Cambridge University Press, 2009.\u003C/li>\u003Cli>Paul GRIFFITHS, \u003Cem>Peter Maxwell Davies\u003C/em>, Londres, Robson Books, 1982.\u003C/li>\u003Cli>Paul GRIFFITHS, « Peter Maxwell Davies’s Piano Sonata », \u003Cem>Tempo\u003C/em>, No. 140, 1982, p. 5–9.\u003C/li>\u003Cli>Paul GRIFFITHS, \u003Cem>New Sounds, New Personalities: British Composers of the 1980s in Conversation\u003C/em>, Londres, Faber, 1985, p. 31–8.\u003C/li>\u003Cli>Jonathan HARVEY, « Maxwell Davies’s Songs for a Mad King », \u003Cem>Tempo\u003C/em>, No. 89, 1969, p. 2–6.\u003C/li>\u003Cli>Renate JEUTNER, \u003Cem>Peter Maxwell Davies: ein Komponistenporträt\u003C/em>, Bonn, 1983.\u003C/li>\u003Cli>Nicholas JONES, « "Preliminary Workings": the Precompositional Process in Maxwell Davies’s Third Symphony », \u003Cem>Tempo\u003C/em>, No. 204, 1998, p. 14–22.\u003C/li>\u003Cli>Nicholas JONES, \u003Cem>Analytical Perspectives on the Third Symphony of Peter Maxwell Davies\u003C/em>, thèse, Université de Cardiff, 1999.\u003C/li>\u003Cli>Nicholas JONES, « Peter Maxwell Davies’s "Submerged Cathedral": Architectural Principles in the Third Symphony », \u003Cem>Music & Letters\u003C/em>, Vol. 81, 2000, p. 402–432.\u003C/li>\u003Cli>Nicholas JONES, « Dominant Logic: Peter Maxwell Davies’s basic unifying hypothesis », \u003Cem>Musical Times\u003C/em>, Vol. 132, 2002, p. 37–45.\u003C/li>\u003Cli>Nicholas JONES, « Playing the Great Game? Peter Maxwell Davies, Sonata Form, and the Naxos Quartet No.1 », \u003Cem>Musical Times\u003C/em>, Vol. 146, 2005, p. 71–81.\u003C/li>\u003Cli>Nicholas JONES, « Peter Maxwell Davies in the 1950s: a Conversation with the Composer », \u003Cem>Tempo\u003C/em>, No. 254, 2010, p. 11–19.\u003C/li>\u003Cli>Gabriel JOSIPOVICI, « Taverner: Thoughts on the Libretto », \u003Cem>Tempo\u003C/em>, No. 101, 1972, p. 12–19.\u003C/li>\u003Cli>Rodney LISTER, « Peter Maxwell Davies’s "Naxos" Quartets », \u003Cem>Tempo\u003C/em>, No. 232, 2005, p. 2–12.\u003C/li>\u003Cli>Henning Lohner, « Peter Maxwell Davies and his Opera The Martyrdom of St Magnus: an Interview with the Composer », \u003Cem>Interface (Journal of New Music Research\u003C/em>), Vol. 13, No. 4, 1984, p. 225–247.\u003C/li>\u003Cli>Richard McGREGOR, « The Maxwell Davies Sketch Material in the British Library », \u003Cem>Tempo\u003C/em>, No. 196, 1996, p. 9–19; No. 197, 1996, p. 20–22.\u003C/li>\u003Cli>Richard McGREGOR (ed.), \u003Cem>Perspectives on Peter Maxwell Davies\u003C/em>, Aldershot, Ashgate, 2000.\u003C/li>\u003Cli>Richard McGREGOR, « Reading the Runes », \u003Cem>Perspectives of New Music\u003C/em>, Vol. 38, No. 2, 2000, p. 5–29.\u003C/li>\u003Cli>Richard McGREGOR, « Walking the Line: Deconstructing Identity, Suicide and Betrayal in Peter Maxwell Davies’s Mr Emmet Takes a Walk », \u003Cem>Cambridge Opera Journal\u003C/em>, Vol. 24, No. 3, 2012, p. 319–351.\u003C/li>\u003Cli>Ann K. MCNAMEE, « Elision and Structural Levels in Peter Maxwell Davies’s Dark Angels », in J.M. Baker, D.W. Beach et J.W. Bernard (eds), \u003Cem>Music Theory in Concept and Practice\u003C/em>, Rochester, NY, 1997, p. 481–520.\u003C/li>\u003Cli>Raymond MONELLE, « An Allegory of Ars Antiqua: Peter Maxwell Davies’s Antechrist », in M. Jablonski and J. Steszewski (eds), \u003Cem>Interdisciplinary Studies in Musicology\u003C/em>, Poznan, 1995, p. 209–226.\u003C/li>\u003Cli>Peter OWENS, « Revelation and Fallacy: Observations on Compositional Technique in the Music of Peter Maxwell Davies », \u003Cem>Music Analysis\u003C/em>, Vol. 13, 1994, p. 161–202.\u003C/li>\u003Cli>Stephen PRUSLIN, « Maxwell Davies’s Second Taverner Fantasia », \u003Cem>Tempo\u003C/em>, No. 73, 1965, p. 2–11.\u003C/li>\u003Cli>Stephen PRUSLIN, « The Triangular Space: Davies’s Ave maris stella », \u003Cem>Tempo\u003C/em>, No. 120, 1977, p. 16–22.\u003C/li>\u003Cli>Stephen PRUSLIN (ed.), \u003Cem>Peter Maxwell Davies : Studies from Two Decades\u003C/em>, Tempo booklet, Londres, Boosey & Hawkes, 1979.\u003C/li>\u003Cli>Stephen PRUSLIN, « "One if by Land, Two if by Sea": Maxwell Davies the Symphonist », \u003Cem>Tempo\u003C/em>, No. 153, 1985, p. 2–6.\u003C/li>\u003Cli>David ROBERTS, \u003Cem>Techniques of Composition in the Music of Peter Maxwell Davies\u003C/em>, thèse, Université de Birmingham, 1986.\u003C/li>\u003Cli>Philip RUPPRECHT, « "Something Slightly Indecent": British Composers, the European Avant-garde, and National Stereotypes in the 1950s », \u003Cem>Musical Quarterly\u003C/em>, Vol. 91, No. 3–4, 2008, p. 275–326.\u003C/li>\u003Cli>Philip RUPPRECHT, \u003Cem>British Musical Modernism: the Manchester Group and their Contemporaries\u003C/em>, Cambridge, Cambridge University Press, 2015.\u003C/li>\u003Cli>Raymond MURRAY SCHAFER, \u003Cem>British Composers in Interview\u003C/em>, Londres, 1963, p. 173–82.\u003C/li>\u003Cli>Mike SEABROOK, \u003Cem>Max: the Life and Music of Peter Maxwell Davies\u003C/em>, Londres, 1994.\u003C/li>\u003Cli>Carolyn J. SMITH, \u003Cem>Peter Maxwell Davies: a Bio-Bibliography\u003C/em>, Westport, 1995.\u003C/li>\u003Cli>Brunhilde SONNTAG, « Interview mit Peter Maxwell Davies », \u003Cem>Zeitschrift für Musikpädagogik\u003C/em>, Vol. 8, No. 21, 1983, p. 3–17.\u003C/li>\u003Cli>Steve SWEENEY-TURNER, « Resurrecting the Antechrist: Maxwell Davies and Parody – Dialectics or Deconstruction? », \u003Cem>Tempo\u003C/em>, No. 191, 1994, p. 14–20.\u003C/li>\u003Cli>John WARNABY, « Westerlings: a Study in Symphonic Form », \u003Cem>Tempo\u003C/em>, No. 147, 1983, p. 15–22.\u003C/li>\u003Cli>John WARNABY, \u003Cem>The Music of Sir Peter Maxwell Davies based on the Writings of George Mackay Brown\u003C/em>, thèse, Open University, 1990.\u003C/li>\u003Cli>John WARNABY, « Maxwell Davies’ Resurrection: Origins, Themes and Symbolism », \u003Cem>Tempo\u003C/em>, No. 191, 1994, p. 6–10.\u003C/li>\u003Cli>Arnold WHITTALL, « Comparatively Complex: Birtwistle, Maxwell Davies and Modernist Analysis », \u003Cem>Music Analysis\u003C/em>, Vol. 13, 1994, p. 139–159.\u003C/li>\u003Cli>Arnold WHITTALL, « Peter Maxwell Davies and the problem of Classicizing Modernism », in H. Danuser (ed.), \u003Cem>Die klassizistische Moderne in der Musik des 20. Jahrhunderts\u003C/em>, Bâle, 1997, p. 143–151.\u003C/li>\u003Cli>Arnold WHITTALL, « Cross-Currents and Convergences: Britten, Maxwell Davies and the Sense of Place », \u003Cem>Tempo\u003C/em>, No. 204, 1998, p. 5–11.\u003C/li>\u003Cli>Alan E. WILLIAMS, « Madness in the Music Theatre Works of Peter Maxwell Davies », \u003Cem>Perspectives of New Music\u003C/em>, Vol. 38, No. 1, 2000, p. 77–100.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"-discographie-s-lective-\">\u003Cstrong>Discographie sélective\u003C/strong>\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Peter MAXWELL DAVIES, \u003Cem>Portrait: Works by Peter Maxwell Davies from the 1960s and 1970s : O magnum mysterium, Seven In Nomine, Second Fantasia on John Taverner’s In Nomine, Antechrist, Missa super L’homme armé, From Stone to Thorn, Lullaby for Ilian Rainbow, Hymn to St Magnus\u003C/em>. London Sinfonietta, New Philharmonia Orchestra, The Fires of London, The Choir and Orchestra of Cirencester Grammar School, dir., Peter Maxwell Davies, David Atherton, Charles Groves. 2 cd Decca/Universal Classics, 2004, No. 475 6166.\u003C/li>\u003Cli>Peter MAXWELL DAVIES, \u003Cem>Ave Maris Stella, Psalm 124, Dove, Star-Folded, Economies of Scale\u003C/em>. Gemini Ensemble, 1 cd Metier, 2008, No. B00142X52S.\u003C/li>\u003Cli>Peter MAXWELL DAVIES, \u003Cem>Miss Donnithorne’s Maggot, Eight Songs for a Mad King\u003C/em>. The Fires of London, dir., Peter Maxwell Davies, mezzo-soprano, Mary Thomas, baryton, Julius Eastman. 1 cd Unicorn Kanchana, 1993, No. DKP (CD) 9052.\u003C/li>\u003Cli>Peter MAXWELL DAVIES, \u003Cem>Naxos Quartets Nos 1–10. Maggini Quartet\u003C/em>. 5 cd Naxos, 2009, Nos 8.557396, 8.557397, 8.557398, 8.557399, 8.557400.\u003C/li>\u003Cli>Peter MAXWELL DAVIES, \u003Cem>Revelation and Fall, Leopardi Fragments, Five Pieces\u003C/em>. Melos Ensemble, Pierrot Players, dir., John Carewe, Peter Maxwell Davies ; soprane, Mary Thomas, contralte, Rosemary Phillips , piano, John Ogdon. 1 cd EMI, 2004, No. 724358618723.\u003C/li>\u003Cli>Peter MAXWELL DAVIES, \u003Cem>Solstice of Light, Five Carols, Hymn to the Word of God\u003C/em>. The Choir of King’s College, Cambridge, ténor, Neil Mackie tenor, orgue, Christopher Hughes. 1 cd Argo, 1992, No. 436 119-2.\u003C/li>\u003Cli>Peter MAXWELL DAVIES, \u003Cem>Symphony No. 1, Points and Dances from Taverner\u003C/em>. Philharmonia Orchestra, dir., Simon Rattle ; The Fires of London, dir. Peter Maxwell Davies. 1 cd Decca/Universal, 2003, No. B00009V8VP / UCJ 473 721-2.\u003C/li>\u003Cli>Peter MAXWELL DAVIES, \u003Cem>Symphony No. 2, St Thomas Wake\u003C/em>. BBC Philharmonic, dir., Peter Maxwell Davies. 1 cd Naxos, 2012, No. 8.572349.\u003C/li>\u003Cli>Peter MAXWELL DAVIES, \u003Cem>Symphony No. 3, Cross Lane Fair\u003C/em>. BBC Philharmonic, dir., Peter Maxwell Davies. 1 cd Naxos, 2012, No. 8.572350.\u003C/li>\u003Cli>Peter MAXWELL DAVIES, \u003Cem>Symphonies No. 4 and 5\u003C/em>. Philharmonia Orchestra, Scottish Chamber Orchestra, dir., Peter Maxwell Davies. 1 cd Naxos, 2012, No. 8.572351.\u003C/li>\u003Cli>Peter MAXWELL DAVIES, \u003Cem>Symphony No. 10 “Alla ricerca di Borromin\u003C/em>i*”*. London Symphony Orchestra, dir., Antonio Pappano, baryton, Markus Butter. 1 cd LSO, 2015, No. LSO0767.\u003C/li>\u003Cli>Peter MAXWELL DAVIES, \u003Cem>Taverner\u003C/em>. BBC Symphony Orchestra, dir., Oliver Knussen. 1 cd NMC, 2009, No. D157.\u003C/li>\u003Cli>Peter MAXWELL DAVIES, \u003Cem>The Martyrdom of St Magnus\u003C/em>. Music Theatre Wales, Scottish Chamber Opera Ensemble, dir., Michael Rafferty. 1 cd Unicorn Kanchana, 2016, No. DKP (CD) 9100.\u003C/li>\u003Cli>Peter MAXWELL DAVIES, \u003Cem>Trumpet Concerto, Renaissance Scottish Dances, Turris Campanarum Sonantium\u003C/em>. BBC Philharmonic Orchestra, The Fires of London, dir., Peter Maxwell Davies, Elgar Howarth ; trompette, Håkan Hardenberger, percussion, Stomu Yamash’ta. 1 cd Decca, 2002, No. 473 430-2.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"-liens-internet-\">\u003Cstrong>Liens internet\u003C/strong>\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Site officiel de Peter Maxwell Davies (biographie, œuvres, entretiens et articles) : \u003Ca href=\"http://www.maxopus.com/\">http://www.maxopus.com/\u003C/a>\u003C/li>\u003Cli>Site de l’agence artistique Intermusica : \u003Ca href=\"http://intermusica.co.uk/artist/Sir-Peter-Maxwell-Davies/about\">http://intermusica.co.uk/artist/Sir-Peter-Maxwell-Davies/about\u003C/a>\u003C/li>\u003Cli>Site de l'éditeur Boosey & Hawkes : \u003Ca href=\"http://www.boosey.com/pages/cr/composer/composer_main.asp?composerid=2695\">http://www.boosey.com/pages/cr/composer/composer_main.asp?composerid=2695\u003C/a>\u003C/li>\u003Cli>Site de l'éditeur Chester Music (Music Sales) : \u003Ca href=\"http://www.musicsalesclassical.com/composer/short-bio/peter-maxwell-davies\">http://www.musicsalesclassical.com/composer/short-bio/peter-maxwell-davies\u003C/a>\u003C/li>\u003Cli>Site de l'éditeur Schott : \u003Ca href=\"https://de.schott-music.com/shop/autoren/sir-peter-maxwell-davies/\">https://de.schott-music.com/shop/autoren/sir-peter-maxwell-davies/\u003C/a>\u003Cbr>\u003Cem>(liens vérifiés en décembre 2016)\u003C/em>\u003C/li>\u003C/ul>\n","","2016-12-12T00:00:00.000Z",{"getUrl":36},"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/persons/photos/6f9669fe-d2eb-42e5-81da-5b265ffd2eb2-thumbnail.jpg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20251002%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20251002T011350Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=90cef37bcc0a49e0960d0b479fc7f6507a1883add0d63d70a344e3ec4da4ef29","Martin Lengemann","sir-peter-maxwell-davies",false,"COMPOSER",true,{"id":43,"slug":44,"title":45,"titleEn":46,"updateDate":47,"text":48,"textEn":11,"resume":11,"resumeEn":11,"translationStatus":49,"publishingStartDate":47,"source":33,"authors":50,"copyrights":54,"translators":57},"429a025b-ca35-4948-8982-3b2a313489bc","workcourse-sir-peter-maxwell-davies","Modernisme, tradition, paysage, communauté : le monde musical de Peter Maxwell Davies","Modernism, Tradition, Landscape, Community: The Musical World of Peter Maxwell Davies","2016-12-08T00:00:00.000Z","\u003Cp>L’œuvre de Maxwell Davies la mieux connue et la plus souvent jouée est son monodrame de 1969 pour baryton et ensemble, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/eight-songs-for-a-mad-king\">Eight Songs for a Mad King\u003C/a>\u003C/i> (« Huit chansons pour un roi fou ») – un véritable classique du théâtre musical dans la tradition de \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/pierrot-lunaire-op.-21\">Pierrot lunaire op. 21\u003C/a>\u003C/i> et d’\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/erwartung-op.-17\">Erwartung op. 17\u003C/a>\u003C/i> de \u003Ca href=\"/composer/arnold-schoenberg/biography\">Schoenberg\u003C/a>. Les chansons en question sont une représentation frappante de la folie de George III, roi d’Angleterre à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe. L’écriture vocale est extraordinaire. Le compositeur demande au baryton des techniques étendues, de la mélodie au bruit brut, du grave (profond) au (très) aigu. L’écriture de l’ensemble instrumental (six musiciens, à l’instar de \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/pierrot-lunaire-op.-21\">Pierrot lunaire op. 21\u003C/a>\u003C/i> mais avec un percussionniste supplémentaire) est également saisissante : un kaléidoscope de citations et de parodies, une musique tantôt atonale, tantôt aléatoire, des imitations de chants d’oiseaux à la flûte qui est placée dans une grande cage à oiseaux sur la scène (cage également figurée dans la notation musicale), et même la destruction bouleversante d’un violon pendant le spectacle. La musique représente l’esprit délirant du roi. Au milieu de la pièce, l’auditeur entend le roi qui chante (en \u003Cem>falsetto\u003C/em>) l’air « Comfort Ye » du \u003Cem>Messie\u003C/em> d’Haendel (contemporain du personnage historique), accompagné au piano dans un style « jazz », ensuite métamorphosé en un foxtrot, et enfin détruit : encore une expérience inquiétante. Dans le contexte des changements rapides de la société à la fin des années 1960, il s’agit là d’une critique explicite des idées reçues sur la normalité sociale, la folie, le pouvoir politique, la religion, etc. Fils d’un ouvrier, élève d’un lycée public (et non d’une grande école privée comme la plupart des compositeurs anglais avant et autour de lui), homosexuel, polémiste, républicain, athée, Maxwell Davies n’a pas hésité à adopter l’attitude du « jeune homme en colère » pendant les années soixante.\u003C/p>\n\u003Cp>Dans le contexte d’un pays comme le Royaume-Uni où les avant-gardes musicales tendent à se développer plus tardivement qu’ailleurs en Europe, les \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/eight-songs-for-a-mad-king\">Eight Songs\u003C/a>\u003C/i> constituèrent une « déclaration d’intention » déterminante. Plus généralement, Maxwell Davies contribua fortement, pendant ces années, à l’émergence d’un nouveau genre de théâtre musical engagé, parallèlement à d’autres grandes figures telles que \u003Ca href=\"/composer/luciano-berio/biography\">Berio\u003C/a>, \u003Ca href=\"/composer/hans-werner-henze/biography\">Henze\u003C/a>, \u003Ca href=\"/composer/mauricio-kagel/biography\">Kagel\u003C/a> et \u003Ca href=\"/composer/gyorgy-ligeti/biography\">Ligeti\u003C/a>. En l’occurrence, sa démarche consista à capter la force expressive de la musique austro-allemande du début du XXe siècle pour la mettre au service d’une exploration de la notion de la trahison (politique et religieuse notamment), comme on le voit dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/revelation-and-fall\">Revelation and Fall\u003C/a>\u003C/i> (1966) sur un texte de Georg Trakl, dans la \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/missa-super-l'homme-arme-1\">Missa Super L'Homme Armé\u003C/a>\u003C/i> (1968) etdans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/vesalii-icones\">Vesalii Icones\u003C/a>\u003C/i> (1969) pour danseur et ensemble.\u003C/p>\n\u003Cp>Maxwell Davies poursuit également ces thèmes sur une plus grande scène. Son premier opéra, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/taverner\">Taverner\u003C/a>\u003C/i> (1970), sur un livret rédigé par ses soins, raconte plusieurs épisodes de la vie du compositeur anglais du XVIe siècle et souligne ses conflits avec l’église dans le contexte de la Réforme anglaise. Ici encore, la notion centrale est l’hypocrisie ; l’hostilité de Maxwell Davies vis-à-vis de la religion est manifeste. Comme dans ses œuvres de théâtre musical, c’est au moyen de parodies et citations qu’il parvient à exprimer ce thème. Le deuxième acte, par exemple, est une grande parodie musicale et dramatique du premier acte – une version noire comme un cauchemar. Un aspect remarquable de l’œuvre est la présence de la musique de la Renaissance, à travers les pastiches de danses et de fantaisies de l’époque de Taverner jouées sur instruments d’époque. En effet, Maxwell Davies s’intéresse à la musique des XVe et XVIe siècles depuis sa formation à Manchester, puis à Rome où, poursuivant ses études avec Petrassi, il découvre les messes de Palestrina (et d’autres) chantées dans leur cadre liturgique. Rien de plus naturel, dès lors, que son intérêt pour la forme de la messe-parodie du XVIe siècle (une œuvre composée sur la base d’une autre). De même, il y a pour lui des liens forts entre les structures complexes de la polyphonie de la Renaissance et les structures sérielles qu’il étudie à l'Université de Princeton auprès de \u003Ca href=\"/composer/milton-babbitt/biography\">Milton Babbitt\u003C/a>. Plusieurs autres opéras jalonnent le parcours de sa vie créatrice. Les opéras de chambre \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/the-martyrdom-of-st.-magnus\">The Martyrdom of St. Magnus\u003C/a>\u003C/i> (1976) et \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/the-lighthouse\">The Lighthouse\u003C/a>\u003C/i> (1979) abordent des sujets plus intimes concernant les personnes et les lieux qui l’environnent en Écosse. Les grands opéras prolongent sa veine polémique : \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/resurrection-2\">Resurrection\u003C/a>\u003C/i> (1987) reprend les thèmes et les comportements musicaux de \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/taverner\">Taverner\u003C/a>\u003C/i> mais dans un tout autre contexte dramatique ; même vers la fin de sa vie il continue, dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/kommilitonen!-(young-blood!)\">Kommilitonen! (Young Blood!)\u003C/a>\u003C/i> (2011), de critiquer les idéologies par des parodies musicales pour mieux fêter le triomphe de l’esprit humain.\u003C/p>\n\u003Cp>On peut découvrir un aspect très différent de l’identité créatrice de Maxwell Davies dans une pièce délicieuse pour orchestre, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/an-orkney-wedding-with-sunrise\">An Orkney Wedding, with Sunrise\u003C/a>\u003C/i> (1984), issue de sa vie dans les Orcades, où il s'est installé au début des années 1970. L’œuvre est un hommage chaleureux aux gens et traditions de ces îles écossaises : la musique présente des \u003Cem>strathspeys\u003C/em> et des \u003Cem>reels\u003C/em> (des danses écossaises traditionnelles), presque comme si la musique elle-même était ivre, jusqu’au moment de l’arrivée théâtrale (au lever métaphorique du soleil) d’un joueur de cornemuse qui clôture la fête de mariage. C’est une musique pleine de joie et de candeur, dont l’élégance est évidemment tout à fait différente de la surface fragmentée des \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/eight-songs-for-a-mad-king\">Eight Songs\u003C/a>\u003C/i>. Mais pour Maxwell Davies il n’y a jamais de contradiction entre sa musique complexe et atonale, voire avant-gardiste, et sa musique plus tonale et directe. En effet, l’attitude du compositeur face à ses matériaux (trouvés, inventés) ne change guère : il peut transformer de la musique du XVIIIe siècle aussi bien que de la musique folklorique afin de transmettre une idée ou un endroit avec une expression puissante.\u003C/p>\n\u003Cp>Tout au long de sa vie, Maxwell Davies a associé sa musique à des lieux particuliers. Pour lui, la musique n’est jamais une chose abstraite, même quand il écrit une symphonie ou un quatuor à cordes. Il décrivait souvent ses symphonies, par exemple, en référence au paysage dans lequel il vivait. Après avoir rencontré le poète « orcadien » George Mackay Brown, il compose nombre d’œuvres inspirées par les contes, les traditions et les gens du nord de l’Écosse. Sa première œuvre sur un texte de Brown est \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/from-stone-to-thorn\">From Stone to Thorn\u003C/a>\u003C/i> (1971) pour soprano, clarinette de basset, clavecin, guitare et percussion. Cette chanson (loin des hurlements et déclamations des œuvres théâtrales des années 1960) inaugure alors un monde expressif tout à fait inédit pour lui. Selon Paul Griffiths, c’est la première fois qu’il interprète un texte sans ironie. \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/into-the-labyrinth\">Into the Labyrinth\u003C/a>\u003C/i> (1983) est une interprétation douce et recueillie des mots de Brown pour ténor et ensemble. L’œuvre traite des changements occasionnés par la technologie dans la vie traditionnelle des peuples des Orcades. \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/the-beltane-fire\">The Beltane Fire\u003C/a>\u003C/i> (1995) – qui devait être une partition pour ballet mais devint finalement un « poème chorégraphique » imaginaire pour orchestre – est aussi inspiré par les écrits de Brown mais cette fois, l’œuvre est forte, rythmique et souvent violente. C’est une sorte de « Sacre celtique du printemps », un commentaire moderne sur les anciennes traditions comme l’était le \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/le-sacre-du-printemps-1\">Le Sacre du Printemps\u003C/a>\u003C/i> de \u003Ca href=\"/composer/igor-stravinsky/biography\">Igor Stravinsky\u003C/a> à l’égard de ses sources folkloriques.\u003C/p>\n\u003Cp>En se confrontant à des lieux particuliers, Maxwell Davies s'engage aussi auprès des musiciens amateurs et des jeunes. Il écrit, à partir des années 1960, de nombreuses pièces pour enfants, insistant sur le fait qu’il ne s’agit jamais d’une musique simpliste, « enfantine », mais bien d’une musique du même niveau artistique que celle destinée aux musiciens professionnels, seulement un petit peu plus facile à jouer. L’opéra \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/cinderella\">Cinderella\u003C/a>\u003C/i> (1979) en est un bon exemple. Inscrite dans la tradition anglaise de la pantomime, l’œuvre, qui conte l’histoire familière de Cendrillon (transposée au XXe siècle), confie à des enfants tous les rôles et toutes les parties musicales (flûtes à bec, percussion, instruments à cordes, une trompette et un piano). Une fois encore, le compositeur fait référence à des musiques hétérogènes (les \u003Cem>reels\u003C/em> écossais, la musique disco, etc.), cette fois non pas pour parodier de manière polémique, mais afin d'attirer l’attention des enfants et de les faire rire. À ce titre, il se place dans la tradition anglaise du compositeur engagé dont le grand protagoniste est \u003Ca href=\"/composer/benjamin-britten/biography\">Britten\u003C/a> avec son œuvre pour les enfants\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/noye's-fludde\">Noye's Fludde\u003C/a>\u003C/i> (1958). Ce type d’engagement reste vivace jusqu’à la fin de sa vie avec notamment \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/the-hogboon\">The Hogboon\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> (2015), grande œuvre dramatique pour chœurs d’adultes et d’enfants et orchestre professionnel, adaptée d’un conte folklorique des Orcades. Le gamin Magnus sauve sa communauté d’un monstre géant (le « Nuckleavee ») en chantant et dansant (il s’agit d’une sorte de réinterprétation de \u003Cem>L’Orphée\u003C/em> de Monteverdi). L’harmonie de la communauté est symbolisée par la tonalité glorieuse de \u003Cem>ré\u003C/em> majeur, conformément à son usage traditionnel pour représenter le triomphe.\u003C/p>\n\u003Cp>Au cœur esthétique du parcours de Maxwell Davies se trouvent les dix symphonies. Pour un compositeur qui, dans sa jeunesse, cultivait la réputation d’un enfant terrible luttant contre les traditions et les institutions de la culture savante, cela sembla une volte-face inattendue. En réalité, Maxwell Davies s’est toujours immergé dans la tradition classique, présente en filigrane dans toutes ses œuvres. Il se réfère volontiers à Bach, Haydn et Beethoven. À Manchester déjà, il avait lu le traité théorique de Heinrich Schenker \u003Cem>Der freie Satz\u003C/em>, notamment ses analyses des Cinquième et Neuvième symphonies de Beethoven, et pendant ses travaux préparatoires pour \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/taverner\">Taverner\u003C/a>\u003C/i> il prend conscience de la nécessité d’un « long-term thinking over a long span of time » (« penser à long terme, longtemps »). Rappelons qu’il choisit d’étudier auprès de \u003Ca href=\"/composer/gofredo-petrassi/biography\">Petrassi\u003C/a>, un compositeur qui n’adopta jamais le dodécaphonisme (ce qui ne l’empêcha pas d’encourager le travail de son élève sur \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/prolation\">Prolation\u003C/a>\u003C/i> pour orchestre, une grande œuvre sérielle à l’ombre de Pierre Boulez et Luigi Nono) et qui dialogua avec la musique du passé dans un style néoclassique / néobaroque marqué par \u003Ca href=\"/composer/igor-stravinsky/biography\">Igor Stravinsky\u003C/a> et \u003Ca href=\"/composer/paul-hindemith/biography\">Paul Hindemith\u003C/a>. Ce n’est donc pas une grande surprise de voir Maxwell Davies commencer un projet à grande échelle pour l’orchestre symphonique peu après avoir achevé son opéra – ainsi que la vaste méditation symphonique \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/worldes-blis\">Worldes Blis\u003C/a>\u003C/i> (1966–69). (Cette évolution stylistique coïncide également avec son déménagement en Écosse, matrice d’une remise en cause plus large.)\u003C/p>\n\u003Cp>Il est évident que l’influence structurelle de Beethoven est partout dans la \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/symphony-no.-1-4\">Première symphonie\u003C/a>\u003C/i> (commencée en 1973, achevée en 1976, créée en 1978 à Londres), au même titre que l’est « l’approche à long terme » de Sibelius dans la Cinquième – deux influences d’égale importance pour Maxwell Davies. Le défi pour lui est de trouver les moyens de réinterpréter la symphonie – forme typique du XIXe siècle – dans le contexte de la fin du XXe siècle. Les brillants appels du cor et les longues lignes pour violons du début du premier mouvement n’évoquent pas que Beethoven mais également le paysage des Orcades – les hautes falaises et les cris des mouettes –, le tout étant ponctué par le son mystique ou rituel des crotales. La musique se construit autour de « centres » (des moments de repos ou de focalisation) à la manière des centres tonals des XVIIIe et XIXe siècles, mais au sein d’une architecture qui n’a plus qu’une relation lointaine avec la tonalité. La \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/symphony-no.-5\">Cinquième symphonie\u003C/a>\u003C/i> (1994) est une grande forme symphonique en un seul mouvement. On y trouve des triades, mais débarrassées de leur connotations tonales. On y trouve également des processus de développement (quasi-sibéliens) : il s’agit d’un voyage musical et métaphorique, procédant par vagues. Sa dernière symphonie, la \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/symphony-no.-10:-alla-ricerca-di-borromini\">Dixième\u003C/a>\u003C/i> (pour baryton, chœur et grand orchestre), créée en 2014 à Londres, a un air plus mélancolique, plus nostalgique, qui jette un regard rétrospectif vers les mondes musicaux de Mahler et Berg. La vulnérabilité, la fragilité de cette musique sont évidentes, témoignage peut-être du fait qu’il compose la plupart de l’œuvre tout en luttant contre le cancer – maladie qui causera sa mort, deux ans plus tard. Intitulée « Alla ricerca di Borromini », la symphonie aborde la vie et la mort de Francesco Borrimini, architecte romain du XVIIe siècle. Maxwell Davies avait déjà composé une œuvre, le \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/naxos-quartet-no.-7:-metafore-sul-borromini\">Septième quatuor « Naxos »\u003C/a>\u003C/i>, dont les mouvements étaient nommés d’après les églises de Borromini. De même, sa\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/symphony-no.-3-3\">Troisième symphonie\u003C/a>\u003C/i>rendait hommage à Brunelleschi. Ainsi, quand le compositeur parle de l'architecture de ses œuvres, il ne pense pas seulement à Beethoven et Sibelius, mais aussi aux monuments magnifiques du baroque romain. La structure (entendue comme structure à grande échelle) demeure son mot-clé jusqu’à la fin de sa vie – mais une structure toujours au service de l’expression.\u003C/p>\n\u003Cp>Malgré les changements stylistiques qui se sont succédés à la surface de la musique de Maxwell Davies – réponse éblouissante à la complexité du monde tel qu’il le voit –, le fil rouge qui traverse toutes ses œuvres est son interprétation du passé lointain, notamment les musiques du Moyen Âge et de la Renaissance. On rencontre du chant grégorien au détour de beaucoup de ses œuvres. Paul Griffiths caractérise \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/alma-redemptoris-mater\">Alma Redemptoris Mater\u003C/a>\u003C/i> (1957), par exemple, comme la parodie d’une parodie (du Maxwell Davies sur un motet de Dunstable sur un chant). On peut aussi citer l’\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/ave-maris-stella-2\">Ave Maris Stella\u003C/a>\u003C/i> (1975), une de ses premières pièces importantes écrites en Écosse (et en tant que telle œuvre de transition), où le choix du chant éponyme est un hommage à la mer des Orcades (la Vierge comme « étoile de la mer »). L’\u003Cem>Ave maris stella\u003C/em> est la source de l’harmonie, de la mélodie et des rythmes : il est transformé en un réseau de hauteurs et de valeurs à la façon sérielle, « projeté à travers le carré magique de la lune », selon le compositeur. On peut retrouver un processus parallèle dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/a-mirror-of-whitening-light\">A Mirror of Whitening Light\u003C/a>\u003C/i> (1976/77) sur le chant « Veni sancte spiritus ». Un chant grégorien caché soutient aussi la structure de la \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/symphony-no.-5\">Cinquième symphonie\u003C/a>\u003C/i>. Maxwell Davies cherche toujours les moyens d’établir des liens entre le temps présent et le lointain historique – comme chez \u003Ca href=\"/composer/arnold-schoenberg/biography\">Schoenberg\u003C/a>, chez \u003Ca href=\"/composer/anton-webern/biography\">Webern\u003C/a>, chez \u003Ca href=\"/composer/igor-stravinsky/biography\">Stravinsky\u003C/a>, entre autres – alors même qu’il reconnaît la rupture violente entre le présent et le passé. Bref, il nous parle, à sa façon tout à fait personnelle, de la modernité.\u003C/p>\n\u003Cp>Des œuvres expressionnistes enragées des années 1960 jusqu’aux douces compositions tonales fêtant les habitants des Orcades, la gamme du parcours musical de Maxwell Davies est étendue. Bien qu’il semble parler avec plusieurs voix, les thèmes et questions qu’il aborde restent cohérents : un engagement tout au long de sa vie contre l’hypocrisie et l’injustice ; l’importance du rôle du compositeur dans sa communauté en tant qu’animateur et porte-parole ; une approche originale des structures musicales ; une attitude critique et créatrice face à l’histoire musicale ; un ton volontiers joyeux et humoristique.\u003C/p>\n\u003Cp>L’apport de Maxwell Davies au développement de la musique au Royaume-Uni pendant la seconde moitié du XXe siècle est incontestable. Avec ses contemporains \u003Ca href=\"/composer/sir-harrison-birtwistle/biography\">Birtwistle\u003C/a> et \u003Ca href=\"/composer/alexander-goehr/biography\">Goehr\u003C/a>, dont il était proche, il joua un rôle très important en insufflant des idées avant-gardistes à un pays jusqu’alors généralement sceptique vis-à-vis d’un modernisme fort. Dans le contexte des années 1960, avec ses révolutions sociales et ses bouleversements dans le domaine de la musique populaire britannique (des Beatles aux Rolling Stones), Maxwell Davies apporta à la musique savante une perspective tout aussi révolutionnaire et internationale. Il montra qu’il était possible d’adopter une pensée musicale dérivée du \u003Ca href=\"/composer/arnold-schoenberg/biography\">Schoenberg\u003C/a> des années 1920 et de \u003Ca href=\"/composer/milton-babbitt/biography\">Babbitt\u003C/a>, Boulez et Nono dans les années 1950, tout en gardant un accent britannique (voire écossais) et un sens de sa propre appartenance à des traditions et à des lieux singuliers. C’est de cette façon que son legs s’inscrit finalement dans la longue tradition de la musique européenne des derniers siècles.\u003C/p>\n","to do",[51],{"firstName":52,"lastName":53},"Jonathan","Cross",[55],{"name":56},"Ircam-Centre Pompidou",[],["Reactive",59],{"$si18n:cached-locale-configs":60,"$si18n:resolved-locale":65,"$snuxt-seo-utils:routeRules":66,"$ssite-config":67},{"fr":61,"en":63},{"fallbacks":62,"cacheable":41},[],{"fallbacks":64,"cacheable":41},[],"en",{"head":-1,"seoMeta":-1},{"_priority":68,"currentLocale":72,"defaultLocale":73,"description":74,"env":75,"name":76,"url":77},{"name":69,"env":70,"url":71,"description":69,"defaultLocale":71,"currentLocale":71},-3,-15,-2,"en-US","fr-FR","Ressources IRCAM est une plateforme de ressources musicales et sonores, développée par l'IRCAM, pour les artistes, les chercheurs et les passionnés de musique.","production","Ressources IRCAM","https://ressources.ircam.fr",["Set"],["ShallowReactive",80],{"/workcourse/sir-peter-maxwell-davies":-1,"flat pages":-1},"/en/composer/sir-peter-maxwell-davies/workcourse"]