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Composed by Franco Venturini , concert on July 14, 2010
OPHÉLIE pour 13 instrumentistes (2010) -
« Ophélie s’approcha jusqu’à l’endroit où la terre s’enfonçait sous l’eau. […] Son esprit n’était plus qu’un long, immense et infini grondement, son corps, une vibration qui suivait la pulsation sourde de la mer. Elle commença à se balancer doucement, comme pour en mieux suivre l’harmonie monotone. […] Elle entra dans un monde de silence […] Ophélie se mit au diapason avec le calme qui régnait ici et prit une profonde inspiration. […] Dehors, le ciel pleurait. ». Cet extrait, d’une brève nouvelle inédite de Pauline Duchêne, se focalise sur le moment du suicide d’Ophélie. Il n’y a pas de sens de la mort, plutôt la transition entre un monde et un autre, à l’intérieur duquel la perception des vibrations est différente. J’ai cherché à rendre à l’écoute la perception de ces deux dimensions de résonance avec le rythme entraînant et inexorable à la fois de tous les moments de la transition, comme je l’ai découvert dans ce récit, jusqu’à l’omniprésence du « monde de silence ».
OPHÉLIE for 13 instrumentalistes (2010)
« Ophélie went to the point where the earth proceded down the water. […] Her soul was a long, huge and infinite groaning, her body, a vibration which followed the muffled pulsation of the sea. She began to rock gently, as if to better follow its monotonous harmony. […] She entered into a world of silence […] Ophélie fell in step with the tranquillity that reined there and took a deep breath. […] Outside, the sky cried. ». This extract from an unpublished short story by Pauline Duchêne focuses on the moment of Ophélie’s suicide. There is no sense of death, rather the transition from one world to another, where the perception of vibration is different. I aimed to give the audience the perception of these two dimensions of resonances with the lively and at the same time inexorable rhythm of all the stages of the transition, as I found it in the narration, to the omnipresence of the “world of silence”.
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