trumpet, flute, oboe, clarinet, bassoon, horn, trombone, 2 percussionists, harp, piano, 2 violins, viola, cello, double bass
J’ai démarré mon cycle de “ballata” en 2011. Depuis, ce cycle contient 8 pièces différentes, dont 5 avec solistes. Ces pièces ont en commun une durée de 12 à 16 minutes, avec des ensembles de 12 à 16 musiciens. Dès leurs titres, toutes recherchent un rapport avec les œuvres de l’époque romantique (en premier lieu, la ballade composée par Liszt), ainsi qu’avec les œuvres de la Renaissance (sous forme de strophes).
Comme Ballata n° 1, Ballata n° 8 intègre de l’électronique. Mais, alors que la première a été écrite pour orgue et ensemble, la seconde ne comporte pas de solistes.
Sur le plan de la forme, Ballata n° 8 s’ouvre sur de soudaines explosions de matières dans le vide, qui partent à la recherche d’une direction dans le temps tout en restant emprisonnées dans leurs bulles respectives. Les éléments de colère font place à une longue lignée de pédales qui recèlent des fragments de mélodie. Ces fragments s’enroulent sur eux-mêmes alors qu’ils se transforment en une réitération obsessionnelle d’accords. La seconde partie débute par une marche presque funèbre qui récapitule les éléments précédents. Cela nous mène vers une coda plus épurée qui rend hommage à la tradition de l’opéra italien.
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