clarinet
Cette pièce naît du corps — du rythme de la respiration, des poumons qui se gonflent et se contractent, du frottement invisible des muscles et des cordes vocales, des vibrations fragiles qui résonnent dans la poitrine, la gorge, la cage thoracique, et jusque dans la chair et les os.
Mais dans cette architecture intime circule aussi une force mécanique — une pulsation interne, une logique de rouages invisibles. Ce n’est pas un ajout, mais une extension : comme si le corps, déjà traversé de dynamiques organiques, portait en lui sa propre part d’artifice.
Ici, la fragilité se métamorphose en énergie, et l’intime s’ouvre en distance. Le souffle devient vibration, la vibration devient matière, et cette matière un espace poreux où l’intérieur et l’extérieur s’échangent — jusqu’à ce que la plus petite secousse, à la fois organique et mécanique, dévoile un horizon fragile mais infini.
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