piccolo (also 2 flutes, bass flute), 2 oboes, bass clarinet (also 2 clarinets), bassoon, 2 horns, 2 trumpets, 2 percussionists, harp, 2 pianos, 3 violins, 2 violas, 2 cellos, double bass
La pièce Géranomachie (du grec γερανός [grue, oiseau migrateur] et μάχη [bataille]) dérive du topos mythologique et littéraire homonyme faisant référence à des batailles sanglantes entre oiseaux migrateurs et nains. Ce sujet mythologique s’est répandu à travers diverses époques et continents. Géranomachie n’est pas un simple combat entre humains et oiseaux ; c’est aussi un combat de la juxtaposition d’éléments naturels. C’est une dichotomie entre l’animalité et l’humanité, alternant selon l’idiosyncrasie et les comportements de chacun. C’est un choc des opposés, une culture migratoire contre une culture stable. C’est le ciel contre la terre.
Le processus de la bataille est symbolisé par l’alternance de différents corps sonores. Parfois, les sons instrumentaux et électroniques se mélangent pour créer un environnement élaboré et indéfectiblement organique. D’autres fois, ces deux éléments se contredisent et s’opposent totalement, donnant le sentiment d’une lutte pour la suprématie entre le monde artificiel et le monde naturel. Ces différentes masses sonores, constituées de modèles répétitifs et récursifs, renaissent constamment, symbolisant la migration des oiseaux, qui apporte un sentiment inéluctable de mort et de renaissance pour les deux parties.
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