Scratch Data développe un matériau unique qui est exposé dès le début de la pièce et qui ne cessera de se transformer au cours du temps. Formalisées en partie avec OpenMusic, ces différentes couches de développement, issues du même matériau, sont sans cesse perturbées par des accidents électroniques qui viennent contraindre le discours musical.
Les répétitions qui en sont déduites ne sont que le fait de ces perturbations constantes qui semblent – malgré la vitesse - ralentir le discours. L’électronique, ici, n’est que l’ombre de la percussion, un faux-semblant étrange, un miroir déformant dans lequel l’instrumentiste semble se démultiplier.
Raphaël Cendo.