La formation particulière de ce trio, notamment sa richesse timbrale si particulière et étonnante, a largement contribué à souhaiter cette transposition : l'accordéon se joue aussi « tiré-poussé » ! il peut se fondre avec les cordes mais aussi, paradoxalement, les « cuivrer » et de faire naître par là des rencontres inattendues.
Quatre mouvements composent ce trio. Les trois premiers mouvements, de courte durée, sont écrits comme une « préparation » au dernier mouvement.
Celui-ci évolue, sans heurt, sur un lent ostinato de onze temps, qui s'élargira peu à peu, autour des deux accords joués de façon immuable à l'accordéon.