<p>Les trois petites études mélancoliques de Gérard Pesson sont des études de sonorités et de toucher. Soit qu'elles explorent les registres extrêmes du clavier, soit qu'elles s'aventurent dans les nuances les plus infimes, elles doivent inviter à l'écoute liée au geste pianiste et sollicitent une certaine conscience du corps, de ce que l'on pourrait appeler le "corps musical". Ces pièces auront atteint leur but si elles font se rejoindre concentration sur la production du son et finesse de l'écoute active.</p>