La numérotation des œuvres de Sibelius comporte de nombreuses incohérences et illogismes. Le compositeur a d’abord produit une liste numérotée des œuvres en 1896 et une liste des numéros d’opus l’année suivante, mais nombre de ces numéros ont été modifiés par la suite. Ce n’est qu’en 1903 que ses œuvres ont commencé à être publiées avec des numéros d’opus, et seulement à partir de 1930-1931, la numérotation peut être considérée comme définitive. On trouvera une description complète du développement des nombres d’opus de Sibelius dans l’ouvrage de Fabian Dahlström : Jean Sibelius. Thematisch-bibliographisches Verzeichnis seiner Werke (Wiesbaden, Breitkopf & Härtel, 2003, p. 680-692). En 1982, la famille Sibelius a fait don d’une importante collection de manuscrits à la bibliothèque universitaire d’Helsinki (HUL, aujourd’hui Bibliothèque nationale de Finlande). Plusieurs de ces œuvres sont à présent classées JS, en référence à la liste alphabétique des compositions de Jean Sibelius sans numéro d’opus utilisées dans le catalogue susmentionné de Dahlström. Un nombre important de ces compositions seront finalement publiées par Breitkopf & Härtel.