Kenji Mizoguchi (1888-1956) a déjà réalisé près de soixante films lorsqu’il tourne Le Fil blanc de la cascade, adapté d’un roman de Kyoka Izumi. Ce film manifeste le goût du réalisateur pour les drames passionnels, les conflits moraux au sein d’une société japonaise qu’il n’a cessé d’analyser. Née à Tokyo en 1969, Misato Mochizuki réside à Paris où elle a poursuivi ses études commencées à Tokyo. Dans ce projet avec électronique, elle mélange l’instrumentarium occidental et japonais.
Shiraito, jeune artiste d'un spectacle ambulant, est amoureuse de Kinya, étudiant en droit, pour lequel elle a décidé de se sacrifier en mettant de l’argent de côté pour l’aider à terminer ses études. Un jour elle découvre que son patron lui a dérobé ses économies et, désespérée, le tue…
Ce film, qui a fait l’objet d’une restauration de la cinémathèque de Tokyo, est l’un des très rares films complets de la période muette de Mizoguchi à nous être parvenu. Pourtant, Kenji Mizoguchi (1888-1956) a déjà réalisé près de soixante films lorsqu’il tourne Le Fil blanc de la cascade, adapté d’un roman de Kyoka Izumi. D’une grande perfection formelle, il témoigne déjà du goût du réalisateur pour les drames passionnels, les conflits moraux au sein d’une société japonaise qu’il n’a cessé d’interroger et d’analyser.