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La pièce comporte une cellule ou amibe, d’où « amebic ». On la croit stable, mais elle semble subitement devenir autre. C’est une particule ou cellule individuelle. Elle est le point de départ de la composition.
Le rapport entre instruments de musique et autres objets est arbitraire. Je m’efforce d’éviter une écoute uniforme ; j’inclus donc des mouvements improvisés. La pièce n’est pas construite sur une structure fixe, bien que le fa dièse soit un centre. Peu à peu, l’énergie du son et la densité augmentent, puis subitement se brisent, tout cède la place à la percussion. Mais même celle-ci s’effondre à son tour et finit par évoluer en deux couches, dans l’aigu et le grave, tandis que les bois et les cordes deviennent imperceptibles./A.W.