\r\nLa première génération qui entre de plein droit dans la base est donc celle constituée par John Cage, Olivier Messiaen ou encore Elliott Carter.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Contenus\u003C/h3>\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLes données sont progressivement mises à jour depuis juillet 2007, en remplacement de celles de l’ancienne version de la base, développée entre 1996 et 2001 par Marc Texier. L’information peut donc être incomplète pour certains compositeurs non encore traités : dans ce cas l’indication « ! Informations antérieures à 2002 » apparaît en haut de page. Pour tous les autres documents, la date de dernière mise à jour est indiquée en haut de page.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Mises à jour et nouvelles entrées\u003C/h3>\r\n\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">Les mises à jour se font compositeur par compositeur. Pour un compositeur donné, sont systématiquement revus ou créés les documents suivants :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>la biographie\u003C/li>\r\n \u003Cli>le catalogue exhaustif de ses œuvres (y compris, si possible, les œuvres disparues, retirées ou posthumes)\u003C/li>\r\n \u003Cli>une liste de ressources bibliographiques, discographiques et internet,\u003C/li>\r\n \u003Cli>des éventuels documents attachés (Parcours de l’œuvre, interviews, analyses, notes de programme etc.)\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLa définition des priorités de mises à jour et nouvelles entrées des compositeurs s’opèrent suivant une méthodologie basée sur l’observation de la vie culturelle européenne :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>Avant chaque saison, nous relevons les programmations à venir des principaux festivals, institutions et ensembles musicaux européens investis dans le domaine de la création musicale. Cette observation s’opère par cercles concentriques en partant de l’activité propre de l’Ircam (année n-2), puis de celle des partenaires privilégiés (année n-1) jusqu’aux grandes institutions et festivals européens de création (année n) ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Chaque compositeur est crédité de points en fonction de l’importance et de l’intensité de l’activité musicale le concernant. Ce classement permet de définir les priorités pour chaque trimestre ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Si un compositeur n’a pas obtenu assez de points pour figurer dans les priorités, il cumule ceux-ci sur le trimestre suivant ; et ainsi remonte progressivement dans la liste des priorités.\u003C/li>\r\n \u003Cli>Une fois mis à jour, les documents attachés à un compositeur sont valables trois ans, après lesquels le processus décrit ci-dessus reprend.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\t\r\n\r\n\u003Ch3>Erreurs ou omissions\u003C/h3>\t\r\n\t\t\t\t\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nSi la mise à jour est déjà effectuée (date postérieure à juin 2007) : nous invitons les musicologues, les compositeurs (ou leur éditeur) à nous signaler toute erreur ou omission importante. Elle sera corrigée, dans la mesure du possible, au cours du trimestre suivant. De même, nous les invitons à nous faire connaître leurs œuvres nouvelles, en mentionnant tous les éléments nécessaires à la création d’une fiche œuvre nouvelle.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\t\t\r\nSi la mise à jour n’est pas encore effectuée (indication : « mise à jour à venir ») : Les compositeurs peuvent nous signaler des erreurs ou omissions importantes. Ces indications seront prises en compte au moment de la mise à jour à venir. Un compositeur peut également demander le retrait de sa biographie dans l’attente de la mise à jour.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nPour cela : \u003Ca href=\"mailto:brahms-contenu[at]ircam[dot]fr\">écrire\u003C/a> à l’administrateur de publication\r\n\u003C/p>\r\n",{"id":14,"url":15,"titleFr":16,"titleEn":11,"contentFr":17,"contentEn":11},"a3cd05aa-3447-487a-b4fc-213ba0f77e6b","/copyrights/","Mention Légale","La reproduction de contenus de ce site Web, en tout ou partie, est formellement interdite sans la permission écrite de l'Ircam. Les textes, images, logos, codes sources sont la propriété de l'Ircam, ou de détenteurs avec lesquels l'Ircam a négocié les droits de reproduction à sa seule fin d'utilisation dans le cadre du site Brahms. Tout contrevenant s'expose à des poursuites judiciaires. ",{"id":19,"url":20,"titleFr":21,"titleEn":11,"contentFr":22,"contentEn":11},"9162642e-ea99-48c3-8d3b-2dc2a3f8ba45","/repertoire/about/","Projet Répertoire Ircam","\u003Cp>Le Projet Répertoire Ircam est une collection d’analyses musicales en ligne d’environ 70 œuvres crées à l’Ircam et considérées comme représentatives de la culture de l’institut tant sur le plan artistique que technologique.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Ce projet a débuté en 2006-2008 avec la création d’outils auteurs mises en œuvre par le département Interfaces Recherche/Création en collaboration avec le secteur recherche de l’institut. Les premières analyses ont été mises en ligne fin 2010 et il est prévu que la collection s’élargisse à un rythme de deux ou trois nouvelles analyse par an.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Plusieurs objectifs sont poursuivis par ce projet :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>faire connaître les œuvres produites à l’Ircam à un public plus large,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>montrer la relation entre l’idée musicale et les technologies utilisés,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>identifier les nouveaux éléments du vocabulaire musical qui émergent à travers ces œuvres,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>offrir un support d’information aux interprètes.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>Chaque analyse est structurée en trois parties :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Col>\r\n\t\u003Cli>description générale de l’œuvre,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>analyse des extraits de l’œuvre avec mise en relation de l’idée musicale et de l’écriture électronique,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>la liste de ressources spécifiques (type de problème musical abordé, technologies utilisées, œuvres abordant le même type de problématique) et générales (biographique, historique, technique).\u003C/li>\r\n\u003C/ol>\r\n\r\n\u003Cp>Les analyses seront également mises en relation avec :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>Brahms : une base de données encyclopédique en ligne de compositeurs de musique contemporaine de toutes les nationalités dont les œuvres ont été créées après 1945. Cette base contient actuellement environ 600 références. Pour chaque compositeur, il y a une partie biographique accompagnée des sources d’information, et une autre partie qui situe l’orientation esthétique, les phases principales et le contexte historique de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Images d’une œuvre : une collection des interviews filmés des compositeurs.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Sidney : une base de données qui contient les éléments techniques (programmes informatiques, sons etc. ) nécessaires pour l’exécution de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>A plus long terme, les analyses des nouvelles œuvres créés à l’Ircam viendront se rajouter au corpus donné dans l’annexe citée ci-dessus.\u003C/p>",{"data":24},{"personBySlug":25},{"firstName":26,"lastName":27,"privateState":28,"biographyDate":11,"resume":29,"resumeEn":30,"resources":31,"catalogueSource":32,"manualUpdateDate":33,"documents":11,"photo":34,"copyrights":36,"slug":37,"hasArticles":38,"type":39,"hasWorks":40,"hasBiography":40,"hasWorkcourse":40,"workcourse":41,"hasAnalyses":38,"hasBooks":38,"hasMonographs":38,"hasPartitions":38,"hasFloraAudios":38,"hasAudios":40,"hasVideos":38},"Gérard","Pesson","valid","Compositeur français né le 17 janvier 1958 à Torteron, Cher.","French composer born 17 January 1958 in Torteron (Centre-Val de Loire region).","\u003Ch4 id=\"bibliographie\">Bibliographie\u003C/h4>\n\u003Ch5 id=\"1-crits-de-g-rard-pesson\">1. Écrits de Gérard Pesson\u003C/h5>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>\u003Cem>Cran d'arrêt du beau temps – Journal 1991-1998,\u003C/em> Editions Van Dieren, coll. « Musique », Paris, 2004, 319 p.\u003C/li>\u003Cli>« Three songs from W. Shakespeare : une œuvre du passage », \u003Cem>Entretemps\u003C/em>, n° 1, avril 1986.\u003C/li>\u003Cli>« Mahler-Debussy, transcendance et sensation » \u003Cem>Musical\u003C/em>, n° 9, 1989. Réédition dans : \u003Cem>Claude Debussy, Jeux de formes\u003C/em>, Æsthetica, édition rue d’Ulm, 2004.\u003C/li>\u003Cli>« Mahler and Debussy : transcendence and emotion », trad. Peter Righton, dans : \u003Cem>The Mahler Companion\u003C/em>, Oxford University Press, 1999.\u003C/li>\u003Cli>« Héraclite, Démocrite et la Méduse. Sur Salvatore Sciarrino », \u003Cem>Entretemps\u003C/em>, n° 9, décembre 1990.\u003C/li>\u003Cli>« Pour un auditorium des hauteurs, notes sur \u003Cem>Forever Valley\u003C/em> » (2002-03), \u003Cem>Analyse Musicale\u003C/em>, n° 46, février 2003.\u003C/li>\u003Cli>« Retour définitif et durable de l’opéra », programme de salle pour \u003Cem>Perelà, Uomo di fumo\u003C/em> de Pascal Dusapin, Opéra Bastille, février 2003.\u003C/li>\u003Cli>« Sur Saint-François », programme de salle pour \u003Cem>Saint-François d'Assise\u003C/em> d'Olivier Messiaen, Opéra Bastille, octobre 2004.\u003C/li>\u003Cli>« Jonas, Ninive, Dieu et la plante de ricin » (journal 2004 – extraits), \u003Cem>Boudoir & autres\u003C/em> n° 1, éditions Thomas Ragage, 2005.\u003C/li>\u003Cli>« Désolé mais sans traîner » (journal 2005 – extraits), \u003Cem>Boudoir & autres\u003C/em> n° 2, éditions Thomas Ragage, 2006.\u003C/li>\u003Cli>« Anatomie de l’envers – pour Daniel Dobbels » \u003Cem>Repères\u003C/em> – Cahier de danse, n° 20, novembre 2007.\u003C/li>\u003Cli>« Rester la demoiselle d’honneur » (journal 2006 – extraits), \u003Cem>Boudoir & autres\u003C/em> n° 3, éditions Thomas Ragage, 2007.\u003C/li>\u003Cli>« Pour songer le où », Les \u003Cem>Lettres françaises\u003C/em> n° 39, supplément à \u003Cem>L’Humanité\u003C/em> du 7 juillet 2007.\u003C/li>\u003Cli>« Du flot heureux – sur Philippe Beck », \u003Cem>Amastra-N-Gallar\u003C/em> n° 14, 2007.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch5 id=\"2-sur-g-rard-pesson\">2. Sur Gérard Pesson\u003C/h5>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Yannick ALLIROL, \u003Cem>Gérard Pesson\u003C/em> \u003Cem>:\u003C/em> \u003Cem>Aspects de l'œuvre et entretien avec le compositeur\u003C/em>, Paris, Observatoire musical français, 2010.\u003C/li>\u003Cli>Yannick ALLIROL, « Aperçus de la musique de Gérard Pesson ». Mémoire de master en musique et musicologie, sous la direction de Danielle Cohen-Levinas. Université Paris IV-Sorbonne, 2008.\u003C/li>\u003Cli>Lambert DOUSSON, Sarah TROCHE, « De l’écoute buissonnière à l’empreinte du geste », entretien avec Gérard Pesson, revue \u003Cem>Geste\u003C/em>, n° 6, « Ralentir / Présent de l’esclavage », octobre 2009, p. 334-347.\u003C/li>\u003Cli>Lambert DOUSSON, « Filtrer, relâcher. Comment l’espace d’une touche (de piano) peut constituer un espace politique » Communication à la Copenhagen Doctoral School in Cultural Studies, Copenhague.\u003C/li>\u003Cli>Antoine GINDT, « Le Temps raréfié de la musique », plaquette pour les représentations de \u003Cem>Forever Valley\u003C/em>, Théâtre des Amandiers, Nanterre, 2000.\u003C/li>\u003Cli>Adèle GORNET, « Gérard Pesson's \u003Cem>Le Tombeau de Rameau\u003C/em>: Composing with History », \u003Cem>Circuit : Musiques Contemporaines\u003C/em>, 2018, Vol. 28, Issue 2, p. 39-52.\u003C/li>\u003Cli>Sandrine MAIGNAN, « La notion de narrativité en musique : application à l’opéra de chambre ‘\u003Cem>Forever Valley\u003C/em>’ », Mémoire de maîtrise de musicologie, sous la direction de Geneviève Mathon. Université François Rabelais, Tours, 2002.\u003C/li>\u003Cli>Maxime MCKINLEY, « L’élégiste de Gérard Pesson », \u003Cem>Circuit : Musiques Contemporaines\u003C/em>, 2013, Vol. 23, Issue 3, p. 93-98.\u003C/li>\u003Cli>Nicolas MONDON, « Effacement et construction dans la musique de Gérard Pesson », conférence donnée à Osaka, janvier 2008 (inédit).\u003C/li>\u003Cli>Michèle TOSI, « \u003Cem>Forever Valley\u003C/em>, opéra de chambre de Gérard Pesson : un théâtre du retrait. » \u003Cem>Analyse Musicale\u003C/em>, n° 46, février 2003.\u003C/li>\u003Cli>« \u003Ca href=\"https://www.gplc.musiquenouvelleenliberte.org/media/documents/public/itw-gerard-pesson.pdf\" title=\"Une heure avec...Gérard Pesson\">Une heure avec...Gérard Pesson\u003C/a> », entretien avec le compositeur dans le cadre du Grand Prix Lycéen des compositeurs, 31 octobre 2018 (\u003Cem>lien verifié en mars 2022\u003C/em>).\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"discographie\">Discographie\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Gérard PESSON, \u003Cem>Carmagnole ; Musica Ficta : Répéter la forêt ; Musica Ficta : Nembutal ; Musica Ficta : Une pensée pour la mer Égée ; Ne pas oublier coq rouge dans jour craquelé, Musica Ficta : @vec Maria ; Musica Ficta : Roméo est en miettes ; Musica Ficta : Origami Chopin ; Six transformations du Menuet K. 355 de Mozart ; Neige Bagatelle ; Blanc mérité (avec Roman Opalka)\u003C/em>, Ensemble Cairn, dir. Guillaume Bourgogne, dans « Blanc métité », 1 cd Aeon, 2017.\u003C/li>\u003Cli>Gérard PESSON, « Dispositions furtives » : \u003Cem>La lumière n’a pas de bras pour nous porter\u003C/em> ; \u003Cem>Vexierbilder II\u003C/em> ; \u003Cem>Vexierbilder, Rom\u003C/em> ; \u003Cem>Butterfly’s Note-Book\u003C/em> ; \u003Cem>Trois Pièces pour piano\u003C/em> ; \u003Cem>Trois Petites Études mélancoliques\u003C/em> ; \u003Cem>Dispositions furtives\u003C/em> ; \u003Cem>Folies d’Espagne\u003C/em> ; \u003Cem>Musica Ficta (Auswahl)\u003C/em> ; \u003Cem>Excuse my dust\u003C/em>, Alfonso Alberti : piano, 1 cd col legno, 2009, WWE 20285.\u003C/li>\u003Cli>Gérard PESSON, \u003Cem>Gigue\u003C/em>, dans « Entente préalable », avec également des œuvres de Michaël Jarrell, François-Bernard Mâche, Christian Lauba, Fausto Romitelli, Philippe Leroux, Marc Monnet, Jean-Marc Singier, Gérard Pesson, Michaël Levinas, Martin Matalon, Philippe Hurel, Jean-Pierre Drouet, Percussions de Strasbourg, CD Accord, Coll. « Una Corda », 2002, n°472 086-2.\u003C/li>\u003Cli>Gérard PESSON, \u003Cem>Forever Valley\u003C/em>, dans « Forever Valley », Salima de Coudenhove (soprano), Jody Pou (soprano), Sandra Raoulx (mezzo-soprano), Pascal Sauzy (ténor), Vincent Bouchot (baryton), Paul-Alexandre Dubois (baryton), Kamil Tchalaev (basse), Judith Henry (comédienne), Pierre Lassailly (clarinettes), Pierre-Stéphane Meugé (saxophones), Fanny Paccoud (violon), Elena Andreyev (violoncelle), Caroline Delume (guitare), Kristina Kuusisto (accordéon), dir. Vincent Leterme, CD Assai, 2002, n° 222322.\u003C/li>\u003Cli>Gérard PESSON*, Mes béatitudes, Nebenstück, Fureur contre informe, Récréations françaises, Cinq Chansons, Bruissant divisé, Rebus*, dans « Mes béatitudes », Viola de Galgóczy-Mécher (mezzo-soprano), Ensemble Recherche : Martin Fahlenbock (flûte ), Uwe Möckel (clarinette), Shizuyo Oka (clarinette), Jacqueline Burk (hautbois), Felix Borel (violon), Melise Mellinger (violon), Barbara Maurer (alto), Lucas Fels (violoncelle), Klaus Steffes-Holländer (piano), 1 cd æon, 2001, AECD 0106.\u003C/li>\u003Cli>Gérard PESSON, \u003Cem>Gel, par jeu\u003C/em>, dans « Présences '92 – Festival International de Musique Contemporaine de Radio France » (comprenant également des œuvres de Frédéric Durieux, Franck Krawczyck, Simon Holt, Stéphane Bortoli, Nicolas Bacri, Marco Stroppa, Michaël Jarrell, Joao Rafael, Ernst Bechert, Kasper Toeplitz), Jean-Pierre Arnaud (hautbois), Franck Krawczyck (piano), Sylvie Sullé (mezzo-soprano), Ensemble Alternance, Ensemble Fa, Orchestre National de France, dir : Fabrice Bollon, Dominique My, Mark Foster, CD Adès, Coll. « MFA (Musique Française d'Aujourd'hui) », 2000, n°202282.\u003C/li>\u003Cli>Gérard PESSON, \u003Cem>Mes béatitudes\u003C/em> ; \u003Cem>La vita è come l'albero di Natale\u003C/em> ; \u003Cem>Non sapremo mai di questo mi\u003C/em>, dans « Neverland », comprenant également des œuvres de Mauro Lanza, Ensemble Alternance, direction : Robert HP Platz, 1 cd Stradivarius, Milan, 2007, STR33755.\u003C/li>\u003Cli>Gérard PESSON, \u003Cem>Cinq poèmes de Sandro Penna, Gel, par jeu, Nocturnes, Non sapremo mai di questo mi, Quatuor à cordes (Respirez ne respirez plus), Sur-le-champ, Les chants Faëz, La lumière n'a pas de bras pour nous porter, La vita è come l'alberto di natale\u003C/em>, dans « Le gel, par jeu ; Quatuor à cordes ; Cinq poèmes de Sandro Penna », Paul-Alexandre Dubois (baryton), Dominique Vidal (clarinette basse), Patrice Petitdidier (cor), Jean Tuffet (violon), Véronique Marin (violoncelle), Sylvaine Billier (piano), Patrice Bocquillon (flûte), Dominique My (piano), Florence Millet (piano), Donatienne Michel-Dansac (soprano), Sandra Raoulx (mezzo), Stuart Patterson (ténor), Pascal Sausy (baryton), Quatuor Parisii : Thierry Brodard, Jean-Michel Berrette (violons), Dominique Lobet, Jean Philippe Martignoni (alto), Ensemble Fa, dir. Dominique My, CD Accord, coll. « Una Corda », 1996, n° 204682.\u003C/li>\u003Cli>Gérard PESSON, \u003Cem>Récréations Françaises\u003C/em>, dans « Kurtag, Florentz, Ligeti, Pesson » (comprenant également des œuvres de Jean-Louis Florentz, Gyorgy Kurtag et Gyorgy Ligeti), Arto Noras (violoncelle), Michel Lethiec (clarinette), Andras Adorjan (flûte), Bruno Schneider (cor), Jean-Louis Capezzali (hautbois), Christian Ivaldi (piano), Vladimir Mendelssohn (alto), Gérard Poulet (violon), CD Arion, 1998.\u003C/li>\u003Cli>Gérard PESSON, \u003Cem>Cassation\u003C/em>, dans « Recital 1 » (comprenant également des œuvres de Jonathan Harvey, Francisco Guerrero et Brice Pauset), Ensemble Accroche Note : Françoise Kubler (soprano), Armand Angster (clarinette), Marie-Pierre Vendôme (violon), Paul Collin (alto), Christophe Beau (violoncelle), Jean-Marie Angster (guitare), Miren Baruthio (piano), Michèle Renoul (piano), CD Nocturne, 2007.\u003C/li>\u003Cli>Gérard PESSON, \u003Cem>Contra me (miserere)\u003C/em>, dans « François Couperin – Leçons de Ténèbres » (comprenant également des œuvres de Marko Horvat, Francois Couperin, Rachid Benabdeslam, Nabil Khalidi et Jewish Traditional), Cyrille Gerstenhaber, Stéphanie Révidat, Rachid Benabdeslam, Marco Horvat, dir. Jean-Christophe Frisch, CD K617, 2003, n°K617146.\u003C/li>\u003Cli>Gérard PESSON, \u003Cem>In Nomine - Instrumentation colorée I, In Nomine - Instrumentation colorée II, Rebus (pro rebus Harry Vogti)\u003C/em>, dans « In Nomine : The Witten In Nomine Broken Consort Book » (comprenant également des œuvres de Brian Ferneyhough, Klaus Huber, Matthias Pintscher, Stefano Gervasoni…), Shizuyo Oka (clarinette), Ensemble Recherche, Melise Mellinger (violon), Martin Fahlenbock (flûte), Lucas Fels (violoncelle), Jaime Gonzalez, Barbara Maurer, Klaus Steffes-Hollander (piano), Christian Dierstein (percussion), CD Kairos, 2005 [2 CDs].\u003C/li>\u003Cli>Gérard PESSON, 2 études pour orgue baroque : \u003Cem>La discrète\u003C/em>, \u003Cem>Fanfare\u003C/em>, dans « Passions » (comprenant également des œuvres de Claudio Merulo, Régis Campo, Louis Couperin, Edith Canat de Chizy, Brice Pauset, Nicolas de Grigny, Bruno Mantovani), Jean-Christophe Revel (orgue), CD aeon, n°AE0420, 2004\u003C/li>\u003Cli>Gérard PESSON, \u003Cem>Folies d’Espagne\u003C/em>, dans « Sept pièces contemporaines » (comprenant également des œuvres de Jacques Charpentier, Thierry Escaich, Renaud Gagneux, Ichiro Nodaïra, Alain Weber, Michel Zbar), Geneviève Ibanez (piano), CD Editions Lemoine, 2002.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"liens-internet\">Liens Internet\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Maison ONA : \u003Ca href=\"https://www.maison-ona.com/composer-Pesson\" title=\"www.maison-ona.com\">www.maison-ona.com\u003C/a>\u003C/li>\u003Cli>Éditions Henri Lemoine : \u003Ca href=\"https://www.henry-lemoine.com/fr/compositeurs/fiche/gerard-pesson\" title=\"www.henry-lemoine.com\">www.henry-lemoine.com\u003C/a>\u003C/li>\u003Cli>Conférence de Gérard Pesson lors de l'académie Acanthes 2006, « \u003Ca href=\"https://medias.ircam.fr/x147c57_gerard-pesson-la-composition-comme-auto-\" title=\"*La composition comme auto-fiction. Figure, portrait et substrat dans l’écriture musicale*\">La composition comme auto-fiction. Figure, portrait et substrat dans l’écriture musicale\u003C/a> » à Metz.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Cp>\u003Cem>(liens vérifiés en mars 2022).\u003C/em>\u003C/p>\n","","2022-03-11T00:00:00.000Z",{"getUrl":35},"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/persons/photos/11334753-a188-457d-b085-7a825124a577-thumbnail.jpg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20251001%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20251001T172208Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=d30474d31da55d25468a181427d169b2b7ae299d7c91282bd5cee5d756f60160","Marthe Lemelle","gerard-pesson",false,"COMPOSER",true,{"id":42,"slug":43,"title":44,"titleEn":45,"updateDate":46,"text":47,"textEn":11,"resume":11,"resumeEn":11,"translationStatus":48,"publishingStartDate":46,"source":32,"authors":49,"copyrights":53,"translators":56},"853f2816-5ba8-4e8e-9e55-60af9f44d74f","workcourse-gerard-pesson","Parcours de l'œuvre de Gérard Pesson","Survey of works by Gérard Pesson","2008-07-09T00:00:00.000Z","\u003Cp>Les premières œuvres de Gérard Pesson mettaient en œuvre une poétique de l’effacement. Dès \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/nocturnes-en-quatuor\">Nocturnes en quatuor\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em>, le compositeur écrit que « le discours musical y lutte contre le silence », que la musique existe sous forme d’ « ilôts » qui émergent, « comme si la matière sonore avait été recouverte, estompée, submergée\u003Csup> 1\u003C/sup> ». Le point de départ ou la vision primordiale dont tout va se déduire est ainsi d’ordre poétique : c’est celle d’une musique « derrière la musique », d’un envers, d’un ailleurs faisant objet de filtrages ou de soustractions. Cette image va être développée esthétiquement et poussée musicalement dans des directions très différentes — travail avec le rebut, les scories, les objets trouvés, avec la fragmentation des matériaux et des formes, avec la transcription comme tamis, ou encore mise en scène du geste de l’instrumentiste qui indique un ailleurs soustrait. Les images d’une musique inondée ou excavée viennent souvent à Pesson : « La musique est le squelette, et ces rares accords qui flottent, la fibule, la ceinture, l’épée, indices résiduels de la vie tombée en poussière\u003Csup> 2\u003C/sup> », écrit-il. Dans les années quatre-vingt, l’idée d’une « désécriture », ou écriture « blanche », pouvait être reliée éventuellement à la figure encore prédominante de Maurice Blanchot ; musicalement en tout cas, Pesson a marqué une distance par rapport à une musique post-moderne qui voudrait simplement restaurer l’ordre tonal, mais aussi par rapport au courants post-sériel et spectral, quand ceux-ci se rencontraient dans une sorte de fascination pour une musique brillante, immédiatement efficace. Pesson restait dubitatif devant ce qu’il appellera la « maîtrise instrumentale », la « santé et la biensonnance », la « musique étincelante, heureuse » ou encore l’ « efficacité » de certains français contemporains\u003Csup> 3\u003C/sup>.\u003C/p>\n\u003Cp>La posture poétique initiale conduit ainsi le compositeur à concevoir tout travail sur les structurations fortes comme travail sur un reste – toute structure est un reste ou sera rendue comme tel. Ce pari esthétique ne pouvait réussir que si l’invention se déplaçait sur un autre terrain, celui en l’occurrence des techniques et des gestes instrumentaux, que Pesson a développés et recombinés constamment, en prenant comme point de départ les solutions trouvées par Salvatore Sciarrino et surtout Helmut Lachenmann. La verve et l’ingéniosité des inventions de Pesson font de son œuvre un rameau authentique d’une « musique concrète instrumentale », qui interroge et déconstruit le matériau grâce au geste instrumental : techniques de \u003Cem>taping\u003C/em> sur les cordes, frottement des cordes avec la paume de la main ou le pulpe du doigt, petits galets rebondissant sur les cordes du piano, utilisation de plectres divers, graduation du son soufflé, intervention de percussions bricolées, d’accessoires ou ustensiles multiples, qui vont de tuyaux d’air en plastique jusqu’à une perceuse, dont le \u003Cem>sforzato\u003C/em> met un terme à la \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/gigue\">Gigue\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em>. Ces techniques vont aussi, d’un point de vue esthétique, tenir en échec ce qui serait une musique trop douce, peut-être trop « sciarinienne », ou encore trop marquée par une ascendance française. Si le compositeur écrivait en 1996 qu’« il faut envisager d’admettre que Ravel soit mon refoulé \u003Csup>4\u003C/sup> » , on a plutôt l’impression que les modes de jeu sont chez lui une façon d’\u003Cem>interrompre\u003C/em> la « biensonnance » – les \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/nocturnes-en-quatuor\">Nocturnes en quatuor\u003C/a>\u003C/i> faisaient penser parfois à un Ravel divisé par Webern ; plus tard, les techniques lachenmanniennes ne s’inscrivent pas dans quelque mythologie du bruit politisé ou, comme chez certains compositeurs spectraux, à l’intérieur d’une polarité entre harmonicité et inharmonicité, mais traduisent une volonté d’effacement, selon laquelle quelque chose est proposé et retiré dans le même temps. Ce va-et-vient marque tantôt le caractère d’œuvres entières (la sèche et quasi venimeuse \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/cassation\">Cassation\u003C/a>\u003C/i> face à un \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/rescousse\">Rescousse\u003C/a>\u003C/i> découplé, aux sonorités plus pleines), tantôt l’opposition de différents moments au sein d’une même œuvre (la première des \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/cinq-chansons-1\">Cinq Chansons\u003C/a>\u003C/i> est capiteuse comme un lilas synthétique, la seconde sèche et squelettique), ou bien elle sert à faire contraster des zones formelles où alternent l’harmonicité et la tendance bruitiste, comme dans \u003Cem>Cassation\u003C/em>. Cependant, l’attirance pour l’obstination, la virtuosité instrumentale, du côté burin de Ravel semble l’emporter chez Pesson sur celle pour les timbres moelleux et la recherche harmonique de Debussy.\u003C/p>\n\u003Cp>Le rapport au matériau est marqué par une distance qui veut ouvrir un jeu avec les connotations plutôt que d’élaborer des constructions ingénieuses en soi. Les hauteurs sont donc gommées par les timbres instrumentaux, mais de surcroît, les grilles « n’arrivent » à la surface que dans un état lacunaire ; elles représentent un simple réservoir où l’on puisera ou non, une carrière de matériaux fragiles. Dans \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/recreations-francaises\">Récréations françaises\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> par exemple, analysé de ce point de vue par Nicolas Mondon, le réseau des hauteurs était à l’origine déployé dans un mouvement intitulé « Histoire de ma guitare », supprimé par la suite, quoique « noyau harmonique » du recueil\u003Csup> 5\u003C/sup> : à l’ensemble des hauteurs des cordes à vide de la guitare, sous différentes présentations (suite de quartes descendantes couplées, échelles pentatoniques), s’ajoute un ensemble de successions chromatiques complémentaires à ces quartes, dont seront tirées d’autres échelles par sélection d’une note sur deux ou sur trois (sur cinq dans un autre numéro du recueil) ; l’une présentera une alternance seconde majeure/tierce mineure, l’autre une succession de plusieurs demi-tons. Ces deux échelles sont sous-jacentes à la plupart des \u003Cem>Récréations\u003C/em>, mais de manière défective : la « mise en œuvre » qu’est l’écriture va surtout mettre en lumière tel intervalle selon le contexte, si bien que toute une pièce pourra consister en une simple répétition d’une seconde majeure (n° 7) ou d’une tierce mineure (n° 5). Cette tierce « pendulaire » est d’ailleurs une sorte de talisman chez Pesson – prélevé peut-être au début l’« Adagietto » de la \u003Cem>Cinquième Symphonie\u003C/em> de Mahler, elle apparaît un peu partout, des \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/nocturnes-en-quatuor\">Nocturnes en quatuor\u003C/a>\u003C/i> jusqu’à \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/aggravations-et-final\">Aggravations et final\u003C/a>\u003C/i>, où les musiciens semblent à un moment la faire circuler entre eux comme un frisbee.\u003C/p>\n\u003Cp>Dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/cassation\">Cassation\u003C/a>\u003C/i>, le jeu entre un accord en tant que pur ensemble de hauteurs et en tant qu’objet de connotations littéraires et musicales est particulièrement frappant. La cassation, forme de la sérénade, va produire à nouveau ici l’association à la guitare, ainsi qu’à une courte pièce que Wagner avait offerte à Cosima, le thème « Porazzi » en \u003Cem>la\u003C/em> bémol (WWW 93), qui commence par une appoggiature inférieure de la quinte d’un accord de septième de dominante. Cet accord, caractérisé par un jeu entre quinte juste et quarte augmentée, va commander la \u003Cem>scordatura\u003C/em> des trois instruments à cordes et produire différentes échelles, toutes caractérisées par trois intervalles principaux (seconde mineure, seconde majeure, tierce mineure). À cela s’ajoutent des gammes « classées » pour ainsi dire (chromatiques, diatoniques, par tons entiers), tout cet ensemble n’apparaissant à nouveau que par intermittence, élimé, gratté, à la fois donné et retiré. L’œuvre frappe donc davantage par sa couleur instrumentale et la mise en scène des timbres (les cordes jouent le plus souvent avec un plectre, le piano ponctue, la clarinette semble s’étrangler, ne jamais accéder au chant amoureux), et une excitation rythmique presque méchante, avec une récurrence des rythmes de marche et de valse. Ces rythmes anciens reviennent souvent chez Pesson comme le fonds ou le point fixe qu’il s’agit de gommer ou de déstabiliser. Clichés ou objets trouvés, sauvés pour être aussitôt déconstruits et broyés – la valse dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/le-gel-par-jeu\">Le gel, par jeu\u003C/a>\u003C/i> ou \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/la-lumiere-n'a-pas-de-bras-pour-nous-porter\">La lumière n’a pas de bras pour nous porter\u003C/a>\u003C/i>, un \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/branle-du-poitou\">branle du Poitou\u003C/a>\u003C/i>, une \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/gigue\">gigue\u003C/a>\u003C/i> – leur verve passagère est en contradiction avec les sonorités strangulées et râpées qui les supportent. Lors de la création de l’opéra \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/pastorale-6\">Pastorale\u003C/a>\u003C/i>, le critique H. K. Jungheinrich écrivait ainsi : « Le refus du pathos et le souffle court sont sa condition préalable. Pesson cite toutes sortes de types formels, surtout des danses, mais ils n’apparaissent pas seulement (comme chez Stravinsky) à l’état de squelette, mais sont véritablement pulvérisées. Une écriture aérée, fluide, estompée, jamais triomphante, qui peut se rapprocher du trivial (scène de la foire) et de l’humoristique, acquérant ainsi une légèreté d’insectes ».\u003C/p>\n\u003Cp>Paradoxalement, l’activité de filtrage et de soustraction paraît conférer \u003Cem>a posteriori\u003C/em> un statut de quasi-citation à l’ensemble des objets et figures. D’où une proximité particulière chez Pesson avec l’activité de la transcription, qui n’est pas uniquement délassement, vacance, dévotion, mais ressortit à la même impulsion fondamentale que la composition proprement dite, avec, ici, l’accent mis sur la mémoire ou un rapport affectif à tel objet musical, ou la façon dont il s’est installé dans une subjectivité. C’est le cas par exemple avec les \u003Cem>Nebenstücke\u003C/em> (« pièces à côté », « pièces déduites ») : dans le \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/nebenstuck\">premier\u003C/a>\u003C/i>, la \u003Cem>Barcarolle\u003C/em> de l’op. 10 n° 4 de Brahms est instrumentée comme si elle s’était « oxydée » dans la mémoire, « comme un objet tombé dans la mer. Tâcher de la transcrire, c’était la repêcher, la retrouver assimilée à mes tentatives, chargée de ce que mon propre travail musical lui avait ajouté, jusqu’à la soustraire peut-être.\u003Csup>6 \u003C/sup> ».\u003C/p>\n\u003Cp>Enfin, l’idée d’une « musique derrière la musique » se déclinera à travers un travail sur le geste instrumental, montré parfois pour lui-même, comme allant vers le son ou s’arrêtant tout juste avant sa production. Dans la sixième des \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/recreations-francaises\">Récréations\u003C/a>\u003C/i>, Pesson introduit l’idée d’une \u003Cem>Knochenmusik\u003C/em> (« musique d’os »), faite uniquement d’une épure fragile et trouée du texte musical, exécuté par des bruits de clefs ou les doigts tambourinant sur les cordes ou le corps de l’instrument ; dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/forever-valley\">Forever Valley\u003C/a>\u003C/i>, on trouvera des gestes-son où l’œil doit symboliquement suppléer à l’information acoustique ; ailleurs, le corps de l’instrumentiste est sollicité pour des sifflotements, le bruit des pieds, les mains passant rapidement sur les habits. Le compositeur propose ainsi le geste et son retournement, le positif et le négatif, l’avers et l’envers, et cette théâtralisation produit un niveau supplémentaire de césures au sein d’un discours où tout conspire à l’\u003Cem>interruption\u003C/em>. C’est en procédant la plupart du temps par unités courtes juxtaposées, par fragments, par bouts et sursauts, que Pesson refuse ce qu’on pourrait nommer « l’idéologie » du développement thématique et de la forme souveraine comme aboutissement suprême du travail compositionnel. D’où une difficulté à l’écoute : l’auditeur est toujours en quête de l’arche formelle et des « bonnes » coupes, parfois suggérées par la texture, parfois is par le jeu des musiciens qui doivent être observés avec attention. Ce jeu troublant avec la relation entre l’œil et l’oreille – qui tantôt collaborent, tantôt se combattent – se donne alors comme une autre figure de l’interrogation du faire musical, toujours en état d’ « ironisation », retourné, scruté, sauvé par la destruction.\u003C/p>\n\u003Col class=\"list-decimal\">\u003Cli>Texte accompagnant l’enregistrement chez Accord/Una Corda.\u003C/li>\u003Cli>Cran d’arrêt du beau temps, Paris : Van Dieren, 2008, p.183\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Ibid.\u003C/em>, p.261s.\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Ibid.\u003C/em>, p.247.\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Ibid.\u003C/em>, p.191.\u003C/li>\u003Cli>Texte accompagnant l’enregistrement chez æon.\u003C/li>\u003C/ol>\n","to do",[50],{"firstName":51,"lastName":52},"Martin","Kaltenecker",[54],{"name":55},"Ircam-Centre Pompidou",[],["Reactive",58],{"$si18n:cached-locale-configs":59,"$si18n:resolved-locale":64,"$snuxt-seo-utils:routeRules":65,"$ssite-config":66},{"fr":60,"en":62},{"fallbacks":61,"cacheable":40},[],{"fallbacks":63,"cacheable":40},[],"en",{"head":-1,"seoMeta":-1},{"_priority":67,"currentLocale":71,"defaultLocale":72,"description":73,"env":74,"name":75,"url":76},{"name":68,"env":69,"url":70,"description":68,"defaultLocale":70,"currentLocale":70},-3,-15,-2,"en-US","fr-FR","Ressources IRCAM est une plateforme de ressources musicales et sonores, développée par l'IRCAM, pour les artistes, les chercheurs et les passionnés de musique.","production","Ressources IRCAM","https://ressources.ircam.fr",["Set"],["ShallowReactive",79],{"/workcourse/gerard-pesson":-1,"flat pages":-1},"/en/composer/gerard-pesson/workcourse"]