Rhumatologue, ostéopathe, acupuncteur et hypnothérapeute formé à l’hypnose éricksonienne, Stéphane Ottin Pecchio est considéré comme l’un des pionniers de la musique d’hypnose dans le milieu scientifique. Il a reçu le prix du Congrès français d’hypnose en 2011 et a présenté son travail lors de l’événement spécial du Congrès mondial d’hypnose de Montréal en 2018.
Qu’est-ce que l’hypnose musicale ? Comment peut- elle redéfinir la relation entre le thérapeute et son patient ? Quelle est la place de la musique dans les thérapies hypnotiques ? À quoi servent ces pratiques dans le champ thérapeutique ? Y-a-t-il des maladies davantage susceptibles d’être traitées ou soulagées par l’hypnose musicale ?
Pour le comprendre, le docteur Ottin Pecchio nous donnera sa définition de l’hypnose musicale dont il est le créateur et qu’il pratique sous la forme de séances individuelles ou de « concert-thérapie ». Il présentera les résultats de l’association du piano et de la massopuncture dans les psychotraumatismes, et de l’hypnose musicale associée à la massopuncture au centre de traitement de la douleur de l’hôpital Tenon. À titre de démonstration, il sera proposé à une ou un volontaire de participer à une expérience qui modifie, en quelques minutes, les harmoniques et la justesse de la voix, entraînant des états d’hypnose qui peuvent être utilisés en thérapie : une expérience étonnante à vivre qui a permis à des personnes amusiques de chanter juste grâce aux points de massopuncture.

Musique et maladie : jour 1

Entre histoire de la musique, histoire de la médecine et philosophie des sciences dans le monde occidental, ce colloque international se propose d’interroger les conditions et les méthodes de leur dialogue à l’âge moderne, du XVIIIe siècle à nos jours : études de cas, pathographies d’artistes, maladies et représentations du malade à l’opéra, spécialités médicales, psychiatriques, cardiologiques ou pneumologiques, à l’aune de l’œuvre… Comment comprendre la place accordée à la musique et au musicien dans les écrits médicaux, qu’ils relèvent de l’anatomie, de la physiologie ou de la thérapie ? Que retenir de l’intérêt des artistes eux-mêmes pour les sciences médicales ? Prises au sérieux et non réduites au rang de curiosités, ces questions ouvrent un vaste champ d’études, celui du corps du musicien, créateur aussi de symptômes. Comité scientifique : - Vincent Barras (Institut des humanités en médecine, Lausanne) - Laurent Feneyrou (CNRS – STMS, Paris), Céline Frigau Manning (Université Jean Moulin Lyon 3 – IHRIM) - Philippe Lalitte (Sorbonne Université – Iremus – Collegium Musicae, Paris) - Emmanuel Reibel (Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris – École normale supérieure de Lyon).